Elle l'avait annoncée : l'association de sauvegarde de la vallée de la Bénatonnière a ouvert son site internet.
https://sites.google.com/site/asvbvalleebenatonniere/
Quant à ce blogue de libre-expression sur le PLU, il ne ferme pas mais reste ouvert à tous pour donner l'actualité autour du PLU.
Toutefois, en l'état, le débat est clos :
1. La phase de débat public avant vote est passée : enquête publique partiale et municipalité marchant comme un seul homme sans admettre ni débat ni concertation.
Pourtant, le sujet intéresse : en faisant un petit bilan à ce jour, ce blogue a reçu 5333 visites ! Pour une commune de 2 000 habitants environ, sur un sujet aussi complexe, c'est quand même un grand signe d'intérêt !
2. La municipalité a voté le PLU.
3. Elle a rejeté les recours amiables.
4. Une requête en annulation, prévisible dans ces conditions, a été déposé.
5. La situation est donc bloquée avec des années de procès en perspective.
Le PLU : une belle réussite assurément !
Blogue sur et autour du patrimoine naturel et culturel à Grosbreuil (Vendée). Il traite spécialement des problématiques d'urbanisme, d'environnement et de qualité de vie autour du centre bourg. Ce blogue vous offre un moyen pour échanger des informations, dans un contexte de désinformation et de manipulation, et de partager l'actualité des associations. Retrouvez les anciens articles en cliquant sur les dates en bas à droite.
27/11/2013
PLU : une requête en annulation auprès du Tribunal
Une requête en annulation portant sur le PLU a été déposée au Tribunal.
Ce blogue sur le PLU reproduit le communiqué de l'ASVB :
Ce blogue sur le PLU reproduit le communiqué de l'ASVB :
Quelle
vision et quelle politique pour Grosbreuil ?
Communiqué de l'ASVB du 27/11/2013
En rejetant le projet
de notre association, le conseil municipal de Grosbreuil a choisi la politique
du perdant-perdant. Puis, en rejetant notre recours gracieux, elle
a choisi la politique du conflit durable. Le
conseil municipal de Grosbreuil a donc choisi la politique la plus coûteuse
pour tous sur le plan des relations humaines et du coût financier et du temps
perdu. La plus coûteuse pour tous en effet, car c’est la communauté entière qui
paye le prix des décisions municipales.
Après avoir en vain
appelé à la concertation, offert plusieurs propositions faisant des
concessions, alerté des nombreux problèmes et des risques, le rejet de la
municipalité a été constant et désespérant.
L'ASVB communique donc sur le fait
qu'elle en a été réduite à une requête en annulation de la délibération du
conseil municipal sur le PLU et a également demandé un droit de réponse suite à
des allégations trompeuses parues dans le bulletin municipal.
Quelle est la situation du PLU à Grosbreuil ?
Quelles sont les conséquences
?
Que répondre aux
accusations du bulletin municipal concernant l’ASVB ?
Pourquoi en est-on arrivé
là ?
Que faudrait-il
changer ?
Quelle est la situation
du PLU à Grosbreuil ?
Suite au rejet de
facto par absence de réponse de notre recours gracieux dans les délais
légaux (rejet implicite depuis le 28 juillet dernier), l'ASVB a
délibéré lors de son assemblée générale du 10 août dernier sur la question de
recourir au tribunal. Les conséquences sur l'environnement et le patrimoine
nous ont paru suffisamment sérieuses et nous ont persuadés de la nécessité de
porter l'affaire devant le Tribunal administratif, ce qui a été fait en
septembre dernier. Nous n’avons cessé d’attirer l’attention sur les
inconvénients sérieux dans lequel le conseil municipal mènerait la commune en
aboutissant à une telle situation, mais on est forcé de constater que c’est son
choix délibéré.
Quelles sont les conséquences
?
Les conséquences sont ennuyeuses et pourront être coûteuses pour la
communauté. La première conséquence est un traitement juridique qui durera
plusieurs années (10 à 15 ans), dans l’état actuel pouvant aller jusqu’à
l’annulation du PLU ou à l’expropriation. On peut raisonnablement penser que ce
projet de terrain de foot à cet emplacement est repoussé jusqu’à ne pas voir le
jour, pour deux raisons que nous
rappelons encore de nouveau : 1/ raisons techniques : un terrain de
foot à cet emplacement aurait été un échec pour tous (aplanir la vallée, en
plein dans les vents dominants = mauvais terrain pour jouer + nuisances sonores
pour le centre bourg, probème de sécurité avec la départementale) ; 2/ raisons
esthétiques : de telles infrastructures auraient irréversiblement défiguré
une des plus belles zones du village.
Il s’ensuit également
le blocage d’une solution alternative. En effet, un propriétaire proposait que
ce terrain de sport (si tant est que ce 3° terrain de sport, en plus de l’aire
de jeux, s’avère indispensable à la commune ce qui mériterait une étude
approfondie) soit implanté sur son terrain dans le prolongement de l’aire de
jeux des Lavandières. Cette alternative de sortie est rendue impossible par le
PLU final (le classement de la zone alternative ne le permet pas).
Enfin, notre projet de
chemin thématique pour ouvrir la vallée de la Bénatonnière au public par un
projet de tourisme est également empêché dans la situation actuelle.
Bref, le dossier PLU
aboutit au blocage complet sur cette zone.
Que répondre aux accusations
du bulletin municipal concernant l’ASVB ?
Nouvelle manifestation
de la manière dont nous sommes traités, la municipalité a publié des
allégations trompeuses dans le dernier bulletin municipal nous contraignant au
minimum à lui adresser une demande de droit de réponse à publier dès le
prochain bulletin. (Courrier reproduit ci-après). Nous sommes porteurs de
projet et force de proposition et nous faisons face à une opposition de
principe de la part du conseil municipal qui ne conçoit pas de travailler dans
la concertation ni d’être à notre écoute.
Pourquoi en est-on arrivé
là ?
Les membres de notre association sont profondément attristés du comportement qu’ils observent. Il faut
rappeler aux élus qu’ils ont reçu un mandat temporaire pour administrer la
communauté en tenant compte des réalités, des forces vives, et qu’on n’arrive à
rien de positif en rejetant toutes autres propositions que les leurs. .
Ces comportements
partiaux se nourrissent d’ostracisme. Il serait plus intelligent de chercher à connaître
les gens, leur besoin, leur projet, leur investissement personnel, plutôt que
de se servir d’un mandat pour refaire l’histoire.
Notre association
préfère avancer, se rappelant que l’engagement des citoyens est plus durable
que le mandat des élus. Elle est heureuse de communiquer sur l'ouverture de son
site internet où elle présente notamment son projet de chemin thématique.
Adresse du site
internet : https://sites.google.com/site/asvbvalleebenatonniere/
Que faudrait-il
changer ?
Il faudrait changer de politique et de mentalité, tenir compte
des réalités humaines et de terrain, mener des études nouvelles quant au coût
de tous ces projets qui seront supportés par les contribuables, et étudier les
suggestions alternatives.
La pédagogie est l’art de répéter ! Nous répétons donc de
nouveau les intentions des personnes qui rejoignent notre association :
nous avons voulu éviter de dégrader l’environnement par un projet inapproprié quant
au lieu qui en plus aurait été un échec. Nous souhaitons développer ce site
dans un cadre de tourisme rural, vert ou culurel. La vallée de la Bénatonnière
est un beau site que nous voulons préserver, mettre en valeur et partager. Nos
refusons de le dégrader et de le banaliser. Le PLU devait faire émerger le
tourisme vert, selon les déclarations d’intention du PADD.
Notre projet de chemin
thématique pour ce site (ouvert gracieusement par les propriétaires concernés)
est le seul projet de tourisme vert qui ait émergé dans le PLU. Le
projet d’hôtellerie de luxe, qui a été révélé au public grâce à notre
asssociation, pour le château de la Bénatonnière n’est pas un projet de
tourisme vert !
Nous voulons préserver cette zone et nous proposons d’y
implanter des projets qui respectent les lieux : des hectares de parking,
salle polyvalente et terrain de sport sont juste ce qu’il y aurait de
pire !
L’ASVB vise la sauvegarde de cette vallée et une ouverture
au public : elle n’et pas fermée sur les moyens.
Quelques rappels :
1. L'ASVB a permis de révéler, alors que la
municipalité l'avait dissimulé, que le château de la Bénatonnière faisait
l'objet d'un projet immobilier et commercial et que c'est ce projet privé qui a orienté les nouveaux classement du
PLU sur cette zone : déclassement de zones naturelles ou boisées.
2. Cette zone dans le POS ne rendait pas possible
un tel projet. Le maire a accordé sur cette zone un permis de construire pour
une résidence secondaire, alors qu'il a en fait dû admettre qu'il y avait en
réalité un projet commercial. Ce permis a par conséquent fait l'objet d'une
plainte au tribunal par des riverains. Entre-temps, le maire a modifié cette
zone pour l'autoriser dans le cadre du PLU. De qui se moque-t-on ?
3. Alors que la présentation préliminaire au PLU
(le PADD) fait de rassurantes déclarations sur la protection et le
développement du tourisme vert, le PLU en définitive fait l’inverse et bloque
délibérément le seul projet de tourisme vert qui ait été présenté, à savoir
celui de notre association, à travers son chemin thématique et l'ouverture de
la vallée de la Bénatonnière à titre gracieux par les propriétaires concernés.
Le PLU déroule en revanche le tapis rouge aux projets d'une société commerciale
et la municipalité impose un nouveau terrain de sport dans le bourg sans aucun
sens pratique ni esthétique, ce qui était donc l’annonce d’un nouvel échec
assuré. (On se souvient encore du terrain d’entraînement raté qui prend l’eau
dont les sportifs ne se servent pas…).
Contact : vallee.benatonniere@gmail.com
Téléphone : 07 81 81 06.81
--------------------------------------------------------------
ANNEXE :
Demande de droit de réponse du 11/11/13
adressée à la mairie
DROIT
DE REPONSE de l’Association de Sauvegarde de la Vallée de la
Bénatonnière :
Le
bulletin municipal d’octobre dernier vise notre association et ses membres en
leur prêtant des intentions
erronées au sujet du PLU tout en occultant ses véritables propositions.
Contrairement aux allégations du bulletin, c’est la municipalité qui impose son
PLU à la population et non l’inverse. En l’occurrence nos demandes de
concertation puis notre recours amiable ont été rejetés ce qui nous a contraint
à déposer une requête auprès du tribunal administratif. Cette politique
municipale perdant-perdant bloque nos projets et ceux de la
commune. Notre projet de
chemin thématique est pourtant le seul projet de tourisme vert qui ait émergé
malgré les déclarations d’intention parues dans le PADD. L’ASVB a soutenu la
proposition des propriétaires concernés d’ouvrir gracieusement au public un
chemin dans la vallée de la Bénatonnière pour accéder à la vue sur le château et
la vallée dans un cadre préservé. Dans une démarche civique, elle s’est
impliquée dans ce projet de PLU et a apporté son soutien aux familles privées sans raison de leur jardin
privatif ou de plus de 50% de leur terrain : ce ne sont pas des
« exigences particulières » mais un droit élémentaire à respecter.
Enfin elle s’interroge sur le deux
poids deux mesures par lequel
le maire a fait obstacle à nos projets non lucratifs tout en déclassant au
profit d’une société immobilière commerciale des zones naturelles ou boisées
qui étaient protégées dans le POS.
12/11/2013
allégations trompeuses dans le bulletin municipal : l'ASVB adresse un droit de réponse
Allégations trompeuses dans le bulletin municipal : l'ASVB adresse un droit de réponse
L'ASVB nous communique qu'elle a constaté avec tristesse une nouvelle démarche hostile et trompeuse de la municipalité à l'égard de ses membres. Nous reproduisons in extenso le courrier de demande de droit de réponse qu'elle a adressée à la mairie.
L'ASVB nous communique qu'elle a constaté avec tristesse une nouvelle démarche hostile et trompeuse de la municipalité à l'égard de ses membres. Nous reproduisons in extenso le courrier de demande de droit de réponse qu'elle a adressée à la mairie.
à Mairie de
Grosbreuil (Vendée)
11/11/13
LR/AR
Monsieur le maire,
Dans le dernier bulletin municipal
« Trait d’union » (octobre 2013), on trouve à la rubrique « le
plan local d’urbanisme » :
« depuis
le début du mois de mai, ce sont les règles du PLU qui sont appliquées dans les
instructions des permis de construire ou déclarations préalables malgré les
tentatives de blocage exercées par certaines personnes qui auraient voulu
imposer aux élus leurs exigences particulières ».
Bien
qu’elle ne soit pas nommée, c’est essentiellement notre association et ses
membres qui sont désignés par les termes « certaines personnes ». Le « compte-rendu des séances du
conseil municipal » du 20/08/13 du précédent bulletin municipal en
atteste : « Après avoir examiné les recours gracieux formulés contre le
plan local d’urbanisme (…)par Me Geoffroy de BAYNAST (…) pour le compte de
l’Association de Sauvegarde de la Vallée de la Bénatonnière ».
Ces allégations appellent au minimum de
notre part un droit de réponse que je vous prie de publier dès la prochaine
parution du bulletin municipal. Je vous adresse ce droit de réponse en
parallèle par courriel pour faciliter la saisie du texte.
Cordialement,
Secrétaire ASVB
DROIT
DE REPONSE de l’Association de Sauvegarde de la Vallée de la
Bénatonnière :
Le bulletin municipal d’octobre dernier vise notre
association et ses membres en leur
prêtant des intentions erronées au sujet du PLU tout en occultant ses
véritables propositions. Contrairement aux allégations du bulletin, c’est la
municipalité qui impose son PLU à la population et non l’inverse. En
l’occurrence nos demandes de concertation puis notre recours amiable ont été
rejetés ce qui nous a contraint à déposer une requête auprès du tribunal
administratif. Cette politique municipale perdant-perdant bloque nos projets et ceux de la commune.
Notre projet de chemin thématique est pourtant le seul projet de
tourisme vert qui ait émergé malgré les déclarations d’intention parues dans le
PADD. L’ASVB a soutenu la proposition des propriétaires concernés d’ouvrir
gracieusement au public un chemin dans la vallée de la Bénatonnière pour
accéder à la vue sur le château et la vallée dans un cadre préservé. Dans une
démarche civique, elle s’est impliquée dans ce projet de PLU et a apporté son
soutien aux familles privées sans raison
de leur jardin privatif ou de plus de 50% de leur terrain : ce ne sont pas
des « exigences particulières » mais un droit élémentaire à
respecter. Enfin elle s’interroge sur le deux
poids deux mesures par lequel le maire a fait obstacle à nos projets non
lucratifs tout en déclassant au profit d’une société immobilière commerciale
des zones naturelles ou boisées qui étaient protégées dans le POS.
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