29/10/2012

COÛT : l'enjeu crucial des ressources naturelles

Le projet de PLU actuel ne vise pas à l'économie, notamment en ce qui concerne le déclassement de terres agricoles et bois : 30 hectares environ.

C'est un projet consommateur, avec les charges financières que cela engendrera, par accroissement externe (acquisition) et qui ne vise pas à gérer les ressources internes de la municipalité.

Pourtant l'économie des terres agricoles, notre ressource naturelle, constitue un enjeu national, reconnue par le législateur !

C'est d'ailleurs particulièrement le cas en Vendée !

Un article extrêmement lucide et prévoyant de l'avenir est paru dans le Journal de la Vendée (octobre 2012) par le Président du Conseil général de la Vendée, Bruno Retailleau, qui alerte très clairement de la situation !

Citations :
"...la Vendée ne pet plus faire comme avant. ..
L'augmentation de notre population entraîne une diminution mécanique de nos ressources naturelles : l'eau, l'énergie et surtout le foncier...
 nous avons consiédrablement restreint nos terres agricoles et nos espaces naturels.
Notre cadre de vie risque de se dégrader.
Cela aura un impact sur notre dynamique économique car les entreprises viennent aussi pour notre qualité de vie.
C'est poruquoi il était urgent de réagir.

On doit être capable de proposer des projets à la fois raisonnables, esthétique et écologique."


Les membres du conseil municipal de Grosbreuil qui soutiennent ce PLU ne se sentent-ils pas concernés par cette problématique stratégique si cruciale pour l'économie et l'avenir ?


La commission départementale sur la consommation des terres agricoles a émis de réserves et demandé des justifications sur le PLU de Grosbreuil, et la Chambre d'agriculture a quant à elle émis un avis défavorable ! Il y a peut être des raisons !

Pour ce qui est du projet de la "Vallée de la Bénatonnière" (chemin thématique), nous rappelons qu'il serait un projet supplémentaire, une carte de plus pour le village et le tourisme vert, et qu'il respecterait le cadre de vie naturel et culturel !

Défauts de communication récurrents

Des défauts récurrents de communication sur le P.L.U.

Il y a lieu de se plaindre du manque de communication et la manière dont la commune et le bureau d'étude ont travaillé en vase clos, sans une concertation préalable avec les propriétaires.

Si il y  a bien eu à la demande des personnes concernées plusieurs entretiens avec le maire, il n'y a jamais eu la possibilité d'exposer nos motifs au conseil où nous aurions dû être convoqués pour être auditionnés sachant que le projet du P.L.U.  nous affecte en priorité.



  1. Les propriétaires impactés n’ont pas été conviés à la réunion organisée en 2011 avec le Bureau d’Etude du projet PLU, la Mairie, la Chambre d’agriculture et les exploitants agricoles. Le président du Syndicat de la Propriété Privée Rurale et Agricole de la Vendée a dû intervenir pour dénoncer cette anomalie par un courrier au Maire. 
  2. Une réunion publique a eu lieu le 24 mai 2011 alors qu' en décembre, après quelques difficultés liées au bureau d’étude, la commune élargissait le travail avec de nouveaux intervenants (voir son site officiel) et étudiait de nouvelles orientations du PLU.
  3. Mais il n’y a eu aucune réunion publique sur le nouveau projet avant le vote du Conseil du 10 mai 2012 !
  4. Malgré les concertations avec le Maire de nombreux courriers ont dû être échangés avec lui pour se faire entendre,  mais sans succès.
  5. Notre projet "chemin thématique" a donc été présenté par courrier adressée à tous les conseillers (par lettre recommandée) et nos dernières propositions alternatives par courrier dont nous ignorons si le conseil municipal en à été informé, ce qui n'apparaît pas dans les comptes-rendus et reste donc inconnu de nos concitoyens.
  6. Notre information sur les servitudes adressées au maire par lettre recommandée n'apparaissent pas dans le projet, ce qui a pu fausser le jugement des conseillers puisque cette information est cruciale.
  7. Malgré nos demandes répétées il n'a pas été possible de voir le projet immobilier et touristique concernant le Château privé. Dans le PLU, un chapitre important concerne ce sujet mais sans aucune présentation du projet architectural lui-même et sans aucune précision sur sa destination !
  8. Après le vote du Conseil du 10 mai 2012 pour approuver le projet avant concertation des autorités compétentes, il y a eu une communication dans le bulletin municipal et le site de la commune sur les zones retenues et curieusement il est omis de parler de la zone AUt, zone à urbaniser touristique autour du château et de son parc ! C'est pourtant un des changements majeurs alors pourquoi dissimuler ?
  9. Le maire, suite à la réunion municipale du 10 Mai 2012 qui arrêtait le projet du PLU a refusé de communiquer les pièces aux personnes privés ou associations en dehors d’associations publiques ou d’organismes consultatifs obligatoires.
    Ceci est tout à fait contraire à la réglementation et après plusieurs interjections, il a été contraint d’obtempérer, mais bien tardivement. Ce qui fait que la grande partie des habitants n’ont pas pu en être  informés. Pourquoi ces tentatives de cachotteries ?
  10. La première commission à être consulté sur le projet (la commission de Consommation de l'Espace Rural) a voté contre le projet mais n'a pas été suivi par le Préfet suite à une erreur de PV sur le résultat du vote. Un recours a été adressé pour signaler cette erreur.
  11. Il n'y a eu aucune communication suite à l'attestation adressée au Maire par le président d'une association de chasse concernant  les investissements cynégétiques et toute sa gestion remise en cause par le projet PLU. De quoi décourager les chasseurs qui s'investissent avec passion et raison pour l'équilibre naturel (entretien de zone favorable au biotope, gestion responsable du gibier et peuplement naturel, gestion des animaux classés "nuisibles"...) !
    Des refus de communiquer des décisions du conseil municipal.
    Après rappel de la loi, les demandeurs reçoivent enfin un permis de consulter, avec une indication bien différente de celle invoquée dans le premier courrier de la mairie... (en rouge)

la vallée de la Bénatonnière : un paysage actuellement fermé et menacé

Grosbreuil a conservé plusieurs spécificités qui font un village et ont traversé les siècles, et ce malgré les changements très rapides de la période récente des dernières décennies d'emballement.

Le village s'est historiquement bâti autour de son clocher, le long des axes de certaines routes, et par ilôts souvent autour des fermes.

Qui dit village, dit proximité avec la nature.
D'un autre côté, parmi les monuments historiques importants des village se trouvent leur église et leur château.
A Grosbreuil, le bourg et son clocher d'un côté et le château de l'autre sont ouverts l'un vers l'autre en s'observant réciproquement dans un paysage nature, campagnard et rural.
Ce vis-à-vis forme le paysage de la vallée de la Bénatonnière : écrin naturel entre le bourg et le château.
vallée de la Bénatonnière

Entre les deux, se trouvent prairies, boqueteaux, champs, haies, étang, le ruisseau de la Bénatonnière, quelques vieux chênes multi-séculaires, fatigués par le temps, et qui sont les témoins vivants les plus anciens de toutes les histoires du village !

Qui sont les hommes qui peuvent vivre sans des moments de calme et de beauté ?

Ce paysage à la fois naturel et historique est actuellement ouvert aux vaches, aux animaux sauvages (chevreuils, lièvres, faisans, perdrix, canards, aux oiseaux du ciel, à toutes les bêtes et bestioles qui nichent ou gîtent dans les haies naturelles, et aux rares habitants ou professionnels qui sont amenés à y travailler.
Deux témoins fragiles du temps qui passe et qui nous élèvent l'âme et le regard : le clocher et le vieux chêne...
Sachons les protéger et leur permettre de toujours continuer à se parler l'un l'autre et nous raconter leur histoire...


Ce paysage est donc actuellement fermé et il faudrait l'ouvrir. C'est le proposition des propriétaires des terres de cette vallée.

Mais d'un autre côté, ce paysage est menacé par des activités inadaptées et des infrastructures qui le détruiront de manière irréversible. C'est le projet inscrit dans le PLU actuel. Comme d'autres propositions ont été faites et refusées, il semble que  dénaturer cette vallée bucolique semble être un principe, un but  pour les promoteurs du PLU, qui amène à faire des choix et des sacrifices coûteux plutôt que d'accepter d'autres solutions.

La suite sur les autres messages....

Le calvaire "du Sacré Coeur" à Grosbreuil (route des Sables):
édifice culturel et religieux,
patrimoine historique et son parc entretenus par des particuliers.

Patrimoine naturel à Grosbreuil : boqueteaux et zones humides régulièrement entretenus par des particuliers fortement motivés.
Un travail astreignant mais particulièrement bénéfiques pour le biotope...



IMPORTANT : projet à faire connâitre aux Grosbreuillois

Le PLU  prévoit une possibilité d'extension de ce château (XVII° siècle) et de construction dans son parc (parsemés de bungalows de 50 m² ?), + un déboisement pour un parking.

IMPORTANT : un projet et des contre-propositions dont vous n'avez (sans doute) jamais entendu parler
Un projet de préservation et d'ouverture de la vallée de la Bénatonnière
+
des contre-propositions pour donner des solutions réalistes et efficaces au projet municipale de PLU ont été adressés individuellement à chacun des conseillers municipaux (lettre recommandée).

Il est possible d'ailleurs que vous ne connaissiez même pas le projet de PLU de la municipalité ni ses conséquences ! Et encore certains points, pourtant importants, restent dans le flou... Ce blogue doit permettre de clarifier.

Mais pour l'instant, il s'agit de faire connaître un projet, conforme au PADD.

Toutes ces propositions sont destinées à l'ensemble des habitants.
En ont-il eu connaissance ?


La vallée de la Bénatonnière : notre proposition de rendre accessible ce paysage par un chemin thématique axé sur la nature et l'histoire du village. (au fond de la vallée, le chateau. Et par derrière : vue sur l'église)
Prochainement :avec le PLU : un parking ?

Il est important de bien noter que ce projet de tourisme vert se rajoute au projet de zone d'activités sportives et de loisirs. Cela peut être l'un ET l'autre, SI la zone d'activités sportives et de loisirs ne vient pas défigurer le paysage .

Nous les reproduisons ci-dessous intégralement en toute transparence : lettre + plan


Le 27/05/2011
R/AR
Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Municipal, 
Suite à la réunion publique du 24 mai 2011 de présentation du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Grosbreuil nous concernant lourdement, nous vous apportons, comme convenu, notre position. 
Nous adhérons pleinement aux orientations du PADD du Conseil municipal et nous y travaillons nous-mêmes, depuis longtemps, en nous investissant à Grosbreuil.
Il nous a cependant semblé qu’il y avait quelques contradictions dans le projet présenté et ses objectifs. 
Pour la mise en pratique de ce PADD, le cabinet d’études a justement rappelé les orientations du droit tendant à limiter l’emprise sur les terres agricoles.
Nous nous accordons avec les orientations du PLU concernant les zones à urbaniser pour de futurs logements sur nos terres.
 
Concernant le paysage d’origine entre le vieux bourg et le château, c’est une chance et un fait rare qu’il soit préservé intact. Nous souhaitons le faire partager aux habitants et ouvrir cette vue sur la vallée et le château en conformité avec l’esprit qu’un tel lieu doit inspirer, et que nous retrouvons dans le PADD. Ce paysage pourrait être restructuré: entretien de haies, plantations d’arbres d’ornement, etc
Nous vous remercions de bien vouloir, avec le bureau d’étude, être attentifs au projet harmonieux, économe et réaliste que nous vous présentons ci-après. 
Ce projet, concerne la manière de valoriser le paysage de « la vallée de la Bénatonnière » et à économiser au maximum l’emprise sur les terres agricoles.
Il est dans l’intérêt général de ne pas le modifier tout en respectant, la nature, la faune sauvage, le goût et les valeurs des bâtisseurs du domaine de la Bénatonnière..
 
1°) Vallée de la Benatonnière :
Notre projet réaliste et concret consiste en un « chemin pédestre culturel et de découverte », sur domaine privé, prêté gracieusement aux habitants sans occasionner l’achat de terrains par la commune.
Nous voulons éviter l’irréversible et consacrer cette vallée pour un projet bucolique axé sur la nature, la culture, la contemplation, la poésie, le ressourcement, se laisser pénétrer du lieu. Ce lieu de promenade et de calme serait intergénérationnel et favoriserait l’inspiration et la découverte de l’identité historique du village, permettant de la communiquer à toutes les nouvelles populations à intégrer.
 
Ce chemin pourrait être le tronçon d’un circuit didactique relié aux chemins existant autour du village; le comité du patrimoine pourrait être associé à l’étude. Cette promenade champêtre pourrait comporter un promontoire panoramique avec une aire de pique-nique et des panneaux retraçant l’histoire du village, dont les Grobreuillois ont motif d’être fiers : sa vie rurale, ses vieux métiers, ses fêtes, la vie d’autrefois, la connaissance de la nature, l’histoire de la Bénatonnière etc. Il pourrait également être prévu une table d’orientation et des panneaux réservés aux activités de l’agriculture, du commerce et de l’artisanat à Grosbreuil.
Nous savons que beaucoup de villageois souhaiteraient communiquer l’ambiance de « vie de village » aux nouvelles générations.
Nous croyons que transmettre la mémoire du village et présenter l’identité de la commune actuelle serait une aide pour l’intégration à la communauté. Notre projet répond à la préoccupation du développement d’un tourisme vert, avec l’originalité d’un paysage pittoresque demeuré dans son jus.
La mise en valeur est ensuite une question d’imagination…
 
L’étude de ce projet, conditionné à un classement en zone agricole, et ses modalités, se feraient en concertation avec la municipalité et les associations concernées.
 2°) Centre d’activités sportives et de loisir :
Un tel centre, en tout premier lieu destiné à la jeunesse, favorise toutes les vertus du sport : énergie, compétition, cohésion, dépassement de soi, mixité sociale etc. Nous sommes convaincus du bien fondé de ce désir et de la nécessité d’une étude économique pour l’envisager. En revanche, ces activités
n’étant pas bucoliques, le lieu initialement projeté pour ce centre ne s’adapte pas dans la vallée champêtre et dénature notre projet de promenade culturelle.
Un tel centre entre le château, l’église et des maisons de caractère dénaturerait le paysage avec de fortes contraintes architecturales pour répondre à la chartre de la CAUE. De plus, cela nécessiterait
l’achat et la consommation de beaucoup de terres agricoles au détriment d’un seul exploitant alors que nous faisons tout pour les préserver, la loi appuyant désormais fortement notre préoccupation ; une suggestion que vous trouverez sur le plan permettrait de résoudre ces problèmes.
 
La zone proposée en bordure d’une route existante à proximité de l’école et de l’aire de jeu, limitée en surface, permettrait d’intégrer rapidement un terrain de foot de compétition avec gradins, parking, vestiaires etc. et salle de sport ou fête avec zone d’agrandissement futur.
Le terrain de foot actuel servirait de terrain d’entraînement avec les infrastructures sportives existantes pour lesquelles la commune a déjà beaucoup investi et qui ne sont pas encore amorties. Ceci aurait pour
intérêt de limiter considérablement les investissements.
Cette zone, prise sur deux propriétaires (dont Mme. du Rivau), de surface à peu près équivalente permet également une emprise sur deux agriculteurs au lieu d’un, afin de respecter une certaine équité.
 
Pour le futur parking il pourrait se situer dans l’avenir devant l’école ; cela éviterait de créer une route avec une emprise sur terre agricole et permettrait de desservir à la fois les besoins de l’école et de l’église paroissiale. 
Par ailleurs, une extension de la lagune nous semble inutile, car il existe dorénavant des techniques permettant d’augmenter la capacité du lagunage actuel sans problème de surfaces complémentaires. 
Notre opposition au projet présenté risque d’entraîner la commune dans une procédure longue et coûteuse. Nous proposons une alternative pour résoudre définitivement ce début de litige, opposant la puissance publique à un propriétaire qui a droit au respect de son droit de propriété.

Le projet de PLU étant rendu public, nous souhaitons faire connaitre nos propositions aux habitants de Grosbreuil en espérant qu’elles pourront avoir votre adhésion dans l’intérêt général.
 
Vous trouverez ci-joint le plan projet pour étude. 
En résumé :
Notre offre permet de préserver la zone naturelle, réserve cynégétique, entre le bourg historique et le château et d’avoir un minimum de perte de terres agricoles ; également une logique d’urbanisation avec le parc existant (aire de jeu), la future maison de retraite et de satisfaire rapidement la demande des footballeurs. Tout en offrant un deuxième centre d’attractivité, l’incidence sur le coût sera moindre pour la commune, donc pour les habitants de Gosbreuil puisque : il n’y a pas de création de routes d’accès, moins d’achat de terrains et pas de conflit avec les propriétaires les plus impactés par le PLU et une approche écologique et environnementale liée au tourisme vert.
 
En ce qui concerne les projets du château de la Bénatonnière et de son parc, propriété de la Sté.Abelyssimmo, dont la présentation fut très imprécise, nous vous rappelons qu’ils devront être conformes aux servitudes (conditions expresses de la vente), actées et acceptées par le nouvel acquéreur,
soit : « excluant toute activité commerciale contraire par nature à la tradition et réputation du bien qui ne doit pas être dénaturé ». Le PLU. doit en tenir compte, c’est une question de droit.
Nous nous opposerons au déclassement de cette zone actuellement protégée et non constructible par la volonté des élus précédents.
 
Nous considérons qu’il est tout à fait normal de prendre le temps de l’écoute avant de prendre des décisions aussi importantes pour l’avenir du village, car dessiner son visage, comme le fait le PLU, c’est construire sa personnalité à venir. Et c’est tout l’art de la politique. 
Dans l’attente de connaître votre accueil à nos propositions, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Conseillers, l’expression de nos salutations les meilleures et
cordiales.
 
M et Mme Hugues du RIVAU


M et Mme E du RIVAU

M et Mme G du RIVAU

M T du RIVAU


Les questions importantes à se poser + photos

Les questions à se poser :

a) Pourquoi le terrain de foot existant ne pourrai-t-il pas être conservé et remis aux normes ?
La proximité de la salle des sports en cours d’agrandissement n’est-elle pas faite pour accueillir les vestiaires et autres infrastructures aux normes de sécurité ?

b) Pourquoi le parking de l'ex-CAVAC proche, ne pourrai-il pas servir et le terrain à coté (acquisition de la commune) pour les nouvelles infrastructures (salle des fêtes) de la zone à urbaniser pour le loisir (zone AUl) ?

c) Pourquoi vouloir créer un parking pour l’école publique en dehors du centre bourg ce qui est un paradoxe alors qu’il y a un terrain en face de l'école rue de la Rivière ?  Ce problème n’est-il d'ailleurs pas exagéré, il semble qu’il ne se pose pas vraiment pour l’Ecole St. Louis. Alors pourquoi ? Qu'est-ce que cela cache de vouloir mettre un parking soit-disant pour l'école, mais pas vraiment demandé par l'école, et d'ailleurs pas à côté de l'école ?

d) Le fait de créer une entrée route des Sables (départementale très passagère) pour le projet de zone "de loisir" AUl n'est-il pas dangereux et n'entraînera-t'il pas des problèmes de sécurité ? Imagine-t-on ses enfants emprunter cette route pour aller faire du sport à vélo par exemple ? Et devoir la traverser ? Cela ne heurte-t-il pas le bon sens ?

e) Pourquoi refuser la proposition alternative de mettre la zone "de loisir" AUl à proximité des infrastructures existantes des aires de jeux pour enfants et la jeunesse, d'ailleurs située non loin de l’école ? Cela ne parait-il pas plus logique ?

f) Pourquoi n’y a-t-il pas d’étude économique comparative sur le coût des opérations selon les emplacements et les options alternatives proposées ? Grosbreuil : une municipalité qui ne connait pas la crise (de ses contribuables) ? Qui paiera le surcoût de l'option retenue par le conseil municipal ? Combien la hausse d'impôt ?

g) La commune est-elle si riche pour réaliser de tels projets alors que des travaux importants ont été engagés au fil des années et encore aujourd'hui pour un maintien des infrastructures sportives à leur emplacement actuel ? Il semble que la municipalité ait mal géré l'aménagement d'un nouveau terrain de foot (qui "prend l'eau") : est-ce une raison pour en faire un autre, géré de la même façon, ou bien ne faut-il pas déjà mener à bien et réussir ceux qui ont fait l'objet d'investissements publics ?

h) Quelle est la réalité du projet privé de la société qui vient de racheter la Bénatonnière ? Quels sont les statuts de cette société et son but ? Pourquoi n’y a-t-il eu aucune communication à ce sujet ? Comment se fait-il que le propriétaire ait toujours décliné les propositions de rencontre avec ses voisins, alors qu'il y a des servitudes réciproques ?


i) Ne faut-il pas se poser la question du fait que la municipalité en autorisant l’urbanisation autour du château  ouvre la porte à de profondes modifications d’un ensemble historique qui deviendra un immeuble voué à toutes sortes d’activités dont l’on ne connaît pas la finalité ?

Dans la mesure où la commune n’en a pas la maîtrise (ce château ne lui appartient pas) tout peut arriver. Aujourd’hui aucune certitude sur la réussite d’un projet qui peut se terminer en boite de nuit ou discothèque et demain en une découpe par morceau de la propriété : la sacrifiant ainsi à des intérêts exclusivement lucratifs.

 j) Quels est l’intérêt de la commune de s’initier dans ce projet privé en prenant partie pour un propriétaire au détriment d'autres ? N'y aurait-il pas un conflit d’intérêt avec un projet privé ? 

k) Pourquoi la Vallée de la Bénatonnière en face du bourg ne devrait-elle plus être protégée ?
La proposition alternative de créer un chemin thématique piéton bucolique avec vue sur le château et tables d’orientations pour les habitants de Grosbreuil ne mérite-elle pas d’être étudiée ?

l) Pourquoi empiéter sur les terrains au ras des maisons d'habitation en privant, sans motif, de leur jardin ceux qui ont restauré ces maisons pour désirer des habitations à la campagne ? Vous étiez heureux de vivre au vert avec un jardin ? Eh bien, on vous l'expropriera !

m) La commune de Grosbreuil ne ferait-elle pas mieux de se démarquer des communes du Tamondais en valorisant son patrimoine agricole et environnemental permettant de conserver une certaine tranquillité et art de vivre qui devient de plus en plus rare. N'est-ce pas un défaut d'anticipation ?  N'entend-elle pas la souffrance des gens qui vivent dans des zones sacrifiées, des villes bétonnées, et le désir de commune de qualité, à taille humaine, avec des valeurs respectant les traditions et ayant conservé l'harmonie villageoise ?



Pourquoi décourager les initiatives des habitants en faveur de l'environnement ? :

De nombreuses zones humiades à Grosbreuil :ici le ruisseau de la Bénatonnière

Une gestion de la faune : ici un faisan photographié dans des bois à Grosbreuil.


Implantation de ruches à Grosbreuil, grâce au biotope préservé.

Plantation de haies de paysage.
Un paysage entretenu et préservé : jusqu'à quand ?

L'économie agricole : vues du ciel


Grosbreuil est un village à forte dominante rurale et agricole.

Malgré les tendances contemporaines, des exploitations agricoles ont pu subsister et se développer à Grosbreuil.

Elles constituent des acteurs économiques locaux importants.




En arrière-plan, une partie de la vallée de la Bénatonnière menacée

 

Importance des plantations, haies et arbres d'agréments..

Un cadre de vie agréable.

En haut : l'aire de jeu à côté de laquelle nous proposons, en toute logique, le développement des infrastructures sportives.


Sans oublier les autres activités économiques !

Quelques photos pour comprendre + vues du ciel

Pour comprendre et prendre de bonnes décisions, il faut être au-dessus de la mêlée et prendre de l'air et de la hauteur...

Un paysage est la composante des dispositions naturelles et aussi de l'intervention humaine.
La Vendée est un département globalement particulièrement peu boisé.

Carte postale, il y a quelques décennies...


Grâce à une volonté commune des différents acteurs concernés, Grosbreuil a su conserver et même augmenter ses massifs boisés particulièrement importants pour l'équilibre naturel.
La Bénatonnière authentique : disparition  programmée ?
Devant le château : le parc où se tenait la Fête de la vache, fête traditionnelle du village pour les enfants de l'école St Louis.
Le nom Grosbreuil serait issu de termes gaulois signifiant : taillis épais.
Situé dans le bas-bocage, les exploitants et utilisateurs de la nature sont parvenus à conserver son paysage traditionnel avec ses nombreuses haies naturelles, dont on reconnait aujourd'hui l'importance pour l'écosystème.
Vue au-dessus de Grosbreuil : paysage du bas-bocage, dont la préservation et un travail constant.
Carte postale, il y a quelques années...



La vallée actuelle de la Bénatonnière :
-au premier plan à gauche : le lagunage cédé pr la famille du Rivau à la commune pour permettre son développement. La lagune accueille régulièrement de nombreuses espèces d'oiseaux naturels.
-au premier plan au centre et droite : cour et terrain de sport de l'école, cédé par la famille du Rivau pour permettre son développement.
-au milieu : la vallée de la Bénatonnière, préservée de l'urbanisation. Le ruisseau de la Bénatonnière coule au creux de la vallée et alimente l'étang du château. Les nombreux ruisseaux, haies et fossés... sont des terrains propices pour la tranquillité d'animaux sauvages : blaireaux, renards, couleuvre, orvet, salamandre et même anguilles... Sans compter les bâtiments de campagne : chouettes effraies, fouines...  Et la multitude des oiseaux : passereaux, choucas, hérons, cormorans, buses...
-en arrière-plan : le château et son parc dessiné par le célèbre paysagiste Choulot. Voir : 

Ceci est actuellement menacé : la municipalité actuelle souhaite fortement transformer cette zone et prévoit son déclassement dans le PLU. 
Cette vallée sera déclassé pour l'installation d'infrastructure : stade de sport, salle polyvalente, parking...
Et ceci sur 8 hectares, selon ce qui a été présenté lors de la réunion publique de mai 2011 !

La famille du Rivau a pour sa part soumis un projet, adressé au maire et à tous les membres du conseil municipal, d'ouverture de ce territoire, dont elle est chargée de la propriété, par un chemin thématique "bucolique", afin à la fois de préserver et d'ouvrir le panorama aux habitants.

LES PROPOSITIONS et CONTRE-PROPOSITIONS :

Le PLU prévoit une zone urbanisable de 4,5 hectares ici :
Dans la vallée de la Bénatonnière.
Dans le visuel de l'entrée du village, centre bourg, et de l'église.

Cette bordure du village serait réservée à des infrastructures publiques  (8 m de hauteur). Sur la droite : l'école. Un parking serait prévu à l'arrière de l'école.
Le  bois à gauche (actuellement protégé) saute et devient urbanisable.
Nous trouvons qu'une zone urrbanisable de sport et de loisirs est mal situé dans ce lieu, car il y a un paysage à préserver, des riverains, l'entée du village et un projet de chemin thématique pour ouvrir ce paysage au public avec un projet de tourisme vert.

Nous trouvons plus cohérent de situer la zone de spots et de loisirs à proximité de l'aire de loisirs déjà existantes. (Aire des Lavandières en haut de la photo) : cela concentre les zones de même activité, permet une synergie des infrastructures (parking, etc.), et limite les problèmes aux riverains.
Le PLU prévoit pour l'avenir un parking pour l'école (bâtiment à façade blanche à gauche sur la photo) mais dans la vallée derrière l'école.
Il y a pourtant de la place juste devant qui permettrait amplement un stationnement "dépose minute" pour désengorger les moments de bouchons pour déposer les enfants à l'école. 
Au fond l'école. Juste devant : de l'espace. La solution pour prévoir un "dépose minute" et désengorger la voie aux heures d'affluence saute aux yeux ! Pourquoi prévoir un parking compliqué et coûteux par derrière l'école ! Où est véritablement l'utilité publique ?

L'arrière de l'église du village.


Que prévoit le PLU pour embellir le village, ses monuments, ses paysages, et ses abords ?...

Notre projet pour le village : valoriser ses atouts naturels et culturels. Prévoir des installations de zones cohérentes, réalistes, économes, pratiques, respectueuses de l'environnement.

Grosbreuil : un bien commun aux "anciens" et aux "nouveaux"

Inutile de présenter le village à ceux qui le connaissent depuis toujours !
En revanche, il faudrait pouvoir leur laisser la parole et les écouter car ils ont beaucoup à raconter !

Quant à tous ceux qui se sont plus récemment établis à Grosbreuil, beaucoup a été fait et reste à faire car cela prend du temps de comprendre la vie d'une commune et d'une communauté et plus on comprend, mieux on aime !
De nombreuses informations se trouvent sur le site de la mairie, qui montrent le dynamisme et l'investissement de ses habitants : http://www.grosbreuil.fr/



carte postale ancienne
Le château, la vallée de la Bénatonnière, le bourg et son clocher : paysage préservé, paysage menacé.

Les nombreuses personnes qui traversent ou qui se sont installées à Grosbreuil peuvent d'emblée apprécier sa bonne situation géographique de rétro-littoral et au carrefour entre la Roche-sur-Yon, les Sables d'Olonnes et Talmont-Saint Hilaire. Pour des raisons pratiques, c'est souvent d'abord ce qui a pu attirer dans le village.

Puis, ces nouveaux habitants ont pu apprécier et s'étonner des spécificités du village : cette commune a conservé une qualité de vie qui pourrait faire des jaloux. Ayant su résister au développement du bétonnage de masse et de piètre qualité, le village a su prendre le temps de choisir le mieux pour se développer et rester ce qu'il est :
un village avec une forte dominante rurale, sur la nature et l'agriculture.

On constate le fort degré d'investissement des habitants avec par exemple le tissu associatif dense et les nombreuses animations. Ceux-ci ne peuvent d'ailleurs ne pas toujours être conscients de cette caractéristique remarquable, tant cela leur parait naturel ! Et pourtant ce n'est pas évident mais le résultat d'une bonne qualité de vie à défendre et à transmettre !

En voulant absolument ressembler aux autres communes voisines et en broyant du noir sur le passé, au lieu de voir les atouts, le gain à tirer d'une situation relativement préservée (voir à ce sujet le site w.w.w.vendee-tourisme.com), et que beaucoup de communes nous envierons sans doute dans quelque temps d'avoir eu un développement maîtrisé, certains voudraient hélas nous faire dénigrer le village.

On peut apprécier les communes voisines, avec leur réussite, sans pour autant les jalouser ! "Comparaison n'est pas raison" dit le proverbe !

Dans quelque temps, lorsque bien des modes seront passées et auront déçu, il y a certaines qualités de vie qui seront recherchées et enviées !

Qui sommes-nous ?

4,5 hectares pour une zone urbanisable de tourisme et de loisirs étalés dans cette vallée, alors que la logique voudrait de concentrer cette zone près de l'aire de loisirs déjà existante (aire des Lavandières), et de développer le paysage à l'entrée du bourg.

Comme dans beaucoup d'action bénévole, à l’origine de ce blogue, il y a une famille.
Une famille en l’occurrence enracinée en Vendée et à Grosbreuil plus particulièrement depuis plusieurs siècles, à la Bénatonnière. Le premier maire de Grosbreuil en 1809 était notre aïeul...



Les membres de cette famille se transmettent des valeurs durables dans le temps :
-attachement à l'histoire car ce sont les racines à partir desquelles on peut comprendre et  c'est à partir des racines que tout se développe,
-respect et responsabilité de la nature qui nous environne car l’humanité vit avec cette nature,
dont les lois intrinsèques sont fortes mais qui reste pourtant vulnérable à l’impact de l’intervention humaine,
-vigilance et  modération sur le développement afin d’agir en vue d’une croissance maîtrisée car bien vivre est un équilibre entre bien des facteurs dont l’un des plus importants est sans doute le respect de la vie et de la qualité, avant même la quantité et le profit.

Nous sommes plusieurs à nous être déjà investis, avec d'autres, à Grosbreuil :
  • restructuration de siéges d'exploitation agricole et installation de jeunes agriculteurs.
  • autorisation d'une retenue collinaire pour l'irrigation de terres agricoles.
  • acquisition par la commune de terrains pour le lagunage permettant de régler les problèmes d'assainissement.
  • aménagement par le Conseil Général pour sécuriser le carrefour des Sables empiétant sur la propriété
  • intervention au sujet du précédent projet de traitement des déchets (projet d'incinérateur) par une étude sur les filières de traitement et le compostage.
  • actions de reboisement
  • repeuplement naturel (faune)
  • gestion des animaux classés nuisibles
  • installation de ruches par un apiculteur
  • action auprès de l'ancien acquéreur anglais du château afin que soit conservée la Fête de la vache que la famille autorisait dans le parc du château.
  • réhabilitation de maisons anciennes en logements sociaux
  • etc.
Nous ne faisons donc nullement blocage à l'intérêt public à Grosbreuil mais nous considérons de l'intérêt public de promouvoir et de tirer avantage des atouts du village contre des mesures qui vont le détériorer. 

Nous invitons d'ailleurs les visiteurs de ce blogue à rejoindre l'association de sauvegarde de la Vallée de la Bénatonnière, afin de travailler et de mener un projet collectif.

Notre action de reboisement après la tempête de 1999, avec des chasseurs responsables véritablement impliqués dans l'écosystème.

Les représentants de cette famille enracinée à Grosbreuil, portent actuellement le patronyme de la famille du Rivau.

Quant à moi, Geoffroy du Rivau, 
vous pouvez me croiser tous les jours à Grosbreuil 
ou me contacter pour échanger sur le PLU pour un projet cohérent en m'écrivant à : 
vallee.benatonniere@gmail.com


Article Ouest France citant Grosbreuil, avec M du Rivau, fortement impliqué dans ce bloguea, promu au grade d'Officier du
Mérite agricole, .
Article du Journal des Sables, 15/11/2012

Présentation de ce blogue

Ce blogue est une tribune de libre expression pour la défense et la promotion du bien-vivre sur le territoire de Gorsbreuil, en tout premier lieu par les personnes attachées à ce village !

Les thèmes de ce blogue sont :
1. présenter le projet et la promotion de la vallée de la Bénatonnière. Ce projet n'entrave pas le projet de parc sportif mais se rajoute à lui, car un autre lieu, plus pertinent qui plus est, est proposé pour le parc sportif.
2. informer sur les risques de proposition du PLU actuellement en débat :
sauvegarder l'environnement et de la nature, les emprises artificialisable au détriment des terres agricoles, les risques sur la sécurité, les enjeux sur les coûts non maîtrisés.
3. informer sur les contre-propositions qui ont été faites et pas retenues pour un projet plus pertinent, plus efficace, plus respectueux de l'environnement, et plus économe.


L'attachement à Grosbreuil, à sa population passée, présente et à venir est le principe qui guide ce blogue.

Les très fortes inquiétudes au sujet du PLU, liées à l'impossibilité de se faire comprendre de la municipalité,  sont l'événement déclencheur qui pousse à sa rédaction. Ce PLU soulève des problèmes aussi cruciaux que ceux qui avaient inquiétés la population de Grosbreuil il y a quelques années lors des débats relatifs à l'implantation de l'incinérateur.

Nous sommes persuadés que vous aussi vous souhaitez que Grosbreuil reste un village de caractère, solidaire, et qui se développe mais sans bouleversements radicaux et irréversibles.

carte postale du bourg avant les nouveaux lotissements.
Un développement raisonné dans un pays de bocage.

Informez-vous librement !
Participez à la réflexion,
communiquez-les par vos commentaires sur ce blogue

et à l'Enquête publique qui se déroule actuellement à Grosbreuil ! (jusqu'au 3 2012) Il vous suffit de vous rendre à la mairie pour écrire vos remarques, même de manière anonyme, dans le registre prévu à cet effet.

Bonne lecture !