06/10/2015

Un rucher dans la vallée de la Bénatonnière

Une bonne initiative dans un lieu approprié !

Lu dans le Ouest France du 21/07/15


Installation d'un rucher bio au domaine de la Bénatonnière

  • Thierry du Rivau (à gauche) et l'apiculteur François Foucaud (à droite) visitent  le rucher sur le domaine de la Bénatonnière.
    Thierry du Rivau (à gauche) et l'apiculteur François Foucaud (à droite) visitent le rucher sur le domaine de la Bénatonnière. | 

Le domaine de la Bénatonnière accueille François Foucaud, de La Ferrière, un apiculteur professionnel spécialisé dans le bio. « Il y avait déjà un apiculteur amateur depuis plusieurs années, mais c'est la première année que le domaine s'ouvre à un apiculteur professionnel. Nous l'avons connu par l'intermédiaire d'un membre de l'ASVB (Association de sauvegarde de la vallée de la Bénatonnière) chez qui il est également implanté », déclare Thierry du Rivau qui ajoute : « Cette installation d'un apiculteur Bio témoigne de la qualité et encourage les efforts pour la préservation de la faune et flore du domaine. »
Le domaine la Bénatonnière convenait fort bien car il est composé d'endroits sauvages, de haies, de bois et de prairies où poussent naturellement des plantes mellifères. Sur ces parcelles non exploitées qui restent sur pied, la chasse est interdite. Le rucher, qui comporte une douzaine de ruches, a été installé mi-juin. Ce projet a été particulièrement suivi par Thierry (secrétaire ASVB), lui-même diplômé de la Société centrale d'apiculture, avec l'aide des chasseurs de la Bénatonnière qui ont accepté d'ensemencer une culture à gibier qui soit également mellifère.
« Il fallait juste y penser et faire en sorte que les passionnés de la nature apprennent à se connaître et travaillent de concert. Chacun y est gagnant », assure Thierry. La Fédération de la chasse de Vendée a, en effet, intégré dans son catalogue de semences de culture à gibier des mélanges adaptés pour les insectes pollinisateurs. Apiculteur, propriétaire et chasseurs sont en bonne entente. Les ambitions, dans les deux ans qui viennent, sont de doubler l'implantation (actuellement d'une superficie d'à peine 2 ha), un doublement de ruches, et un doublement de culture mellifère (trèfle blanc, sainfoin, phacélie, sarrasin).

28/09/2015

le PLU toujours contesté : synthèse de la situation du pont de vue de l'ASVB


 L'ASVB a tenu son AG fin août. Extraits de compte-rendu
  • Le bilan de cette année est positif. Les projets de l'année portaient sur la sensibilisation du patrimoine en lien avec la Bénatonnière : vitraux de l'église, calvaire de la route des Sables, parc avec ses "carrés en île" (forme typique de jardins de la Renaissance)
  • Notre association continue également de contester le PLU et ses conséquences irréversibles sur le patrimoine. En l'absence de conciliation avec l'ancienne municipalité, après 3 années d'action,nous avons décidé de faire appel au tribunal administratif du jugement, du 15 janvier 2015 de première instance, rejetant notre demande.  Une requête a été déposée à cet effet le 13 mars 2015. En juillet, la nouvelle municipalité a redonné mandat au même avocat qui a déposé un mémoire en défense fin juillet.
  • Nous avons reçu de nouveaux contacts d'acquéreurs potentiels voulant s'informer sur le château. Nous donnons les informations utiles et renvoyons vers l'agent immobilier chargé de la vente. On peut observer à l'extérieur un état d'abandon et il nous a également été témoigné  de l'état pitoyable dans lequel il se trouve actuellement. Il avait pourtant été entièrement remis à neuf par les propriétaires anglais précédents... Pour couronner le tout, le récent PLU et les projets  inappropriés de la commune dans la vallée (parking et infrastructures sportives à l'est du château) font logiquement fuir les potentiels acquéreurs. Nous avions signalé en vain ce problème de cohérence et d'inadéquation...
  •  Le parcours dont nous portons le projet d'un chemin thématique dans la vallée de la Bénatonnière a été matérialisé, provisoirement,en périphérie du bourg. Ce projet est actuellement bloqué car il a été rejeté par la municipalité précédente. Celle-ci avait pourtant laissé croire à la population qu'elle modifiait le plan d'occupation des sols pour soutenir le tourisme vert. Il n'en a rien été. Seul un projet d'urbanisation sportive et un projet commercial hôtelier" mirobolant" (et déjà abandonné...) , accompagné de certains déboisements, ont été proposés.

03/09/2015

Bénediciton du calvaire de la Bénatonnière


Article Ouest France du 01/07/15

Après sa restauration, le grand calvaire a été béni



La cérémonie d'inauguration du grand calvaire de la Bénatonnière et de son parc, suite à sa restauration, avait rassemblé près de 200 personnes, le 21 août (lire O.-F. du 27 août).
(...) les lieux ont, une nouvelle fois, été le théâtre d'un rassemblement. Il a été procédé, à la demande du propriétaire, à la bénédiction du monument, effectuée (...) avec un rameau de buis, par l'abbé Lucas, curé-doyen de la paroisse.
« Les monuments religieux peuvent être bénis, lors de leur construction ou reconstruction, selon le rituel de l'Eglise », a expliqué Françoise du Rivau, présidente de l'Association de sauvegarde de la vallée de la Bénatonnière (ASVB), qui a contribué à la restauration.
« Ce calvaire, tout comme d'autres ailleurs, a été le calvaire référent pour les départs en processions des rameaux après la bénédiction, ou un lieu d'arrêt et de vénération incontournable lors des processions de Fête-Dieu, a indiqué l'abbé Lucas. Ces pages d'histoire sont à redécouvrir ou découvrir. Non pour la nostalgie du passé, mais la compréhension d'une époque, le message de foi et d'attachement qui en ressort. »
Le religieux a poursuivi : « La cérémonie de bénédiction de ce jour est dans ce chemin de transmission et de témoignage. Elle est une reconnaissance du travail de restauration, qui ne peut qu'alimenter la contemplation de toute personne sensible à la restauration du patrimoine local. »
Françoise du Rivau a proposé au curé que ce lieu serve pour les activités paroissiales. La même proposition a été adressée à l'école Saint-Louis.
Le père Gautreau, prêtre missionnaire au Brésil, natif de Grosbreuil, a transmis quelques souvenirs de jeunesse liés aux processions paroissiales qui se déroulaient autour de ce calvaire durant son enfance. Quelques photos étaient même exposées.

29/08/2015

Quelques articles dans la presse sur la restauration du calvaire de la Bénatonnière

Article du Ouest France du 27/08/15






Le calvaire de la Bénatonnière a repris ses airs d'antan


Elle a eu lieu le vendredi 21 août, le matin, suite à la restauration orchestrée par l'ASVB, le conseil départemental et la Fondation du patrimoine.
Restauration nécessaire
Ce calvaire a la particularité d'être resté une propriété privée, dans la même famille, depuis qu'il a été érigé. Ce monument comprend un grand crucifix constellé de Sacré-coeurs, une statue à chaque angle, le tout reposant sur un parvis en granit entouré de grilles en fer forgé. L'enclos est composé d'un parc arboré, avec un plan d'eau.
Les piliers en pierre, à l'entrée de l'enclos, sont gravés des lettres B et G, qui renvoient aux familles qui ont construit ce calvaire, à savoir le comte Paul-Isaac de Bessay, ancien maire de Grosbreuil, et son épouse, Nelly Gazeau de la Boissière, châtelains de la Bénatonnière, au XIXe siècle.
Pour entretenir ce calvaire, qui a longtemps été utilisé pour des cérémonies religieuses, des bénévoles se sont beaucoup impliqués. Mais une grande restauration de l'ensemble devenait nécessaire. Le temps des travaux s'est étalé sur un mois et demi, sans compter la longue préparation du dossier.
« Nous souhaitons que ce monument ne soit pas seulement un symbole pour nos aînés, qui se souviennent des belles processions paroissiales depuis ce calvaire, mais un lien vivant pour nos générations actuelles », ont déclaré les propriétaires.
La déléguée de Vendée des Maisons paysannes de France en a profité pour présenter son projet d'inventaire des croix et calvaires, entre autres, du département. Ce qui pourrait, dans un deuxième temps, entraîner leur protection.

Article du Journal des Sables du 26/08/15


24/08/2015

le calvaire de la Bénatonnière a été inauguré !

AVANT
APRES

Les travaux de restauration du calvaire et de son parc,
 étant achevés, l'ASVB a participé activement à la cérémonie,qui s'est déroulée sous un soleil radieux. L'accueil a été très positif, en présence des personnalités dont le maire et ses adjoints et les entreprises ayant participé aux travaux. 

Le décompte de ce rassemblement indique la présence de 186 personnes  et 25 enfants. 


La cérémonie a été ponctuée dans un premier temps par plusieurs brèves allocutions   : 

  • Madame Hugues du Rivau : mot d'accueil, présentation du calvaire et de son parc (forme typique de la Renaissance, mi XVI° siècle)  et évocation de souvenirs familiaux (copie de l'allocution en pièce-jointe) 

  • Docteur Louis Gouraud : présentation des missions de la Fondation du patrimoine en faveur du "petit patrimoine local" et de son soutien pour la restauration de ce calvaire
  • Mme Schnepf : déléguée en Vendée  des Maisons Paysannes de France a présenté son projet et appel à soutien pour, dans un premier temps, réaliser un inventaire des croix, calvaires, etc. de Vendée pouvant, dans un deuxième temps, entraîner leur protection. (Pour participer à ce projet, l'appeler au 02 51 00 81 42  .
  • le père Gautreau, prêtre missionnaire au Brésil, natif de Grosbreuil nous a transmis quelques souvenirs de jeunesse liés aux processions paroissiales qui se déroulaient autour de ce calvaire, durant son enfance avec quelques photos exposées.



Puis, en 2° partie, l'abbé Lucas, curé-doyen de la paroisse St Henri Dorie, entouré par les enfants,   a procédé à une belle et émouvante bénédiction à laquelle toutes les personnes présentes ont pu s'unir dans le recueillement et les chants.




















Un rafraîchissement pétillant  bien mérité  à l'ombre des marronniers du parc avec une grosse brioche, réalisée par le boulanger de Grosbreuil, a réuni joyeusement tout le monde pour clore cette rencontre.


Exposition de photos d'anciennes processions et reposoirs à Grosbreuil




31/07/2015

restauration d'un calvaire à Talmont Saint Hilaire


La famille de Bessay, de la Bénatonnière, qui a édifié le calvaire de Grosbreuil actuellement en restauration (lien ici) a, notamment, également édifié un grand calvaire à Talmont.
Ce calvaire de Talmont a lui-même récemment fait l'objet d'une belle restauration avec Adéquation, chantier de réinsertion des Sables.






http://www.ouest-france.fr/un-chantier-de-reinsertion-avec-adequation-2333632




Un chantier de réinsertion avec Adéquation

Joël Guillet, chef de chantier de réinsertion à Adéquation (au centre), avec les ouvriers sur le chantier du calvaire du Hasard.
Joël Guillet, chef de chantier de réinsertion à Adéquation (au centre), avec les ouvriers sur le chantier du calvaire du Hasard. | 

Le nettoyage et la restauration du monument ont été confiés à l'association Adéquation85 (ex Pédagogia), qui oeuvre pour la formation et la réinsertion de personnes en recherche d'emploi. « Nous exécutons des travaux de bâtiment au profit des collectivités locales du canton (Cairn, cimetières, balisage des chemins de randonnées, et même des particuliers avec des ouvriers formés sur le tas », a expliqué Joël Guillet, chef de chantier de réinsertion à Adéquation.
L'association a réalisé les travaux de réfection des enduits à la chaux des pierres apparentes, la mise en place des quatre urnes encadrant la croix et la peinture des grilles métalliques restaurées par la SAAT. Le service espaces verts de la commune réalisera les plantations.

28/07/2015

juillet 2015 : 10 000 pages vues !

Juillet 2015 :
en moins de trois ans d'existence, ce blogue a dépassé les 10 000 pages vues (=nombre de clics) !
Avec un clic on peut consulter une page entière d'articles : c'est donc un résultat impressionnant.

Lancé à l'occasion de l'enquête publique dans la commune, les articles se font plus rares mais compte tenu de la fréquentation et des messages réguliers (souvent privés) , ce blogue prouve sa raison d'être et va donc continuer, tant que le sujet sera débattu puisqu'il intéresse toujours !

Ce blogue est animé par diverses personnes ayant participé à l'enquête publique lors du PLU.

Il permet à chaque personne de partager une information, un article à faire connaître, relatif à l'environnement et à l'histoire de Grosbreuil en général ou de la Bénatonnière en particulier, mais aussi sur la vie locale actuelle, associatives, etc. en lien avec ces sujets.

Chacun peut réagir en apportant un commentaire dans les articles.



22/07/2015

Sport& nature à Grosbreuil : un engouement et de beaux lauriers !

Les activités sportives en harmonie avec l'environnement : les succès de Grosbreuil.

Peu de temps après la création de l'association Sport nature en octobre dernier (cf. lien) ... :

Article du Ouest France du 19/07/15 : llien

Jean-Gui, le coureur de trail de Grosbreuil sport nature

L'association Grosbreuil sport nature a vu le jour en septembre. À ce jour, elle se compose d'une vingtaine d'adhérents qui se répartissent entre la marche nordique et la course à pied, selon les préférences de chacun. Des amateurs souhaitent aussi s'investir sur des parcours plus longs.
C'est ainsi que Jean-Guillaume a participé à une course d'une distance de 70 km avec 3 300 mètres de dénivelé en Auvergne, le trail Aquaterra. « Je termine 2avec un temps de 8 heures », annonce Jean-Guillaume (plus familièrement appelé Jean-Gui). « Personnellement, j'aime courir sur de longues distances. J'en fais trois ou quatre par an, et une dizaine de plus petites, d'environ 30 km. Mon prochain objectif est de participer à la prochaine Endurance trail de 100 km qui a lieu, à Millau, fin octobre ».
L'association Grosbreuil sport nature ne prend pas de vacances : « On ne s'arrête jamais. Certains de nos adhérents préparent les 10 km du Château-d'Olonne en date du 13 septembre. Personnellement, j'irai à la course du Bol d'Air, à Mervent, sur une distance de 75 km », déclare-t-il.
Pour l'été, l'association grosbreuilloise réalise un partenariat avec la section athlé de Talmont, le Sec (Sables étudiant club). Début septembre, les entraînements reprendront à Grosbreuil, le mercredi à 18 h 30 et le dimanche à 10 h 15 (départ près du stade).
Renseignements au 06 25 13 76 36.
Et également les très bons succès de la compagnie d'archer de Grosbreuil :
article Ouest France du 08/07/15 : lien

De l'excellence pour la dernière compétition des Archers

Dimanche, le club des Archers participait à un des derniers concours de la saison de tir à l'arc de Vendée. 86 archers et archères étaient inscrits à cette compétition.
Le club des Archers de Grosbreuil alignait sept compétiteurs, dont le jeune Maxime Bernard, pour qui c'était une grande première.
En tir fédéral, les trois minimes grosbreuillois s'emparent du podium : Théo Rigé est 1er, Maxime Pavy 2e, Maxime Bernard, 3e. Quant au vétéran Didier Martineau, il bat son meilleur score et s'adjuge la 2e place de sa catégorie.
Les arcs à poulies ne sont pas en reste puisque Benoît Nicoleau prend la 2e place et Patrick Fontenelle, de retour à la compétition, termine 3e. Trophée supplémentaire pour les trois jeunes grosbreuillois qui remportent la 1re place par équipe.
En tir Fita, Théo Rigé termine le concours à la 2e place. Une saison qui se termine en apothéose, et dans la satisfaction générale.
Pour l'heure, le club des Archers poursuit ses entraînements en extérieur jusqu'au samedi 25 juillet. Après la trêve estivale, c'est à la salle omnisports que débutera la saison, début septembre.




20/07/2015

préservation du patrimoine de Grosbreuil sur TV Vendée


La restauration du calvaire de la route des Sables à Grosbreuil menée par l'ASVB fait l'objet d'un reportage sur le journal de TV Vendée.


 lien vers TV Vendée
Si le lien ne fonctionne pas, allez sur http://www.tvvendee.fr/le-journal puis sélectionner le journal du lundi 20 juillet 2015, puis sélectionnez le 4° sujet "Patrimoine : un calvaire en cours de restauration" ou allez directement à 4 minutes 30.

L'ASVB peut recevoir des dons en ligne par un service simple et sécurisé :
https://www.orevon.com/E-Cotiz/mini-site.php?id_evenement=562



12/07/2015

Restauration du calvaire à Grosbreuil

Comme elle l'avait annoncé (cf. article consultable en cliquant ici) l'ASVB a participé à la restauration du petit patrimoine local en lien avec la Bénatonnière. Voici un extrait d'une communication de l'ASVB.
"Chantier de restauration du calvaire :
L'ASVB a activement participé au projet de restauration du grand calvaire de la route des Sables à Grosbreuil.

Ce calvaire monumental est situé dans un parc ancien dans le domaine de la Bénatonnière. La Fondation du patrimoine et le Conseil général se sont associés avec nous pour ce projet qui a débuté début juillet.

Photo avant les travaux :




Photo pendant les travaux :








Une réception des travaux avec une bénédiction sera organisée prochainement. A cette occasion, le parc sera ouvert et nous exposerons plus en détail l'histoire de ce monument avec ce rare calvaire parsemé de Coeurs Sacrés ainsi que son parc ancien où nous avons retrouvé l'origine des deux petites îles qui y figurent encore. Monsieur Marie-Eugène Héraud, délégué de la Fondation du patrimoine en Vendée et grand spécialiste des parcs et jardins, y a en effet reconnue la présence de "carrés en île", une structure de jardin du XVI° siècl.
A l'occasion de ce projet, nous avons donc découvert une particularité qui témoigne de l'ancienneté du site.
(...)

Vous êtes cordialement invités à soutenir nos diverses actions en versant un don. En effet, votre soutien sera un encouragement et une aide précieuse pour continuer ces réalisations concrètes et pour nos projets de sauvegarde du patrimoine. Vous pouvez désormais le faire en ligne de manière très simple et sécurisée en cliquant ici.Vous pouvez le faire en ligne de manière très simple et sécurisée en cliquant ici.
"

/Article du Ouest France du 10/07/15
http://www.ouest-france.fr/une-operation-de-restauration-du-calvaire-est-lancee-3556172





Une opération de restauration du calvaire est lancée


Lundi 6 juillet, une réunion était organisée sur le site avec les propriétaires et les entreprises concernées (Sarl Burneleau de La Mothe-Achard, peinture et décoration ; Patrick Beignon de La Boissière-des-Landes, rénovation maçonnerie ; Au Fil des saisons de Grosbreuil, espaces verts), en présence de Claudine Schnepf, déléguée départementale de Maisons paysannes de France, et de Pierre Beaupeux, de la Fondation du patrimoine.
La rénovation du calvaire se fera en trois temps : tout d'abord, démontage des grilles et portails pour métallisation et thermolaquage sur métal peint dans un atelier spécialisé. Ensuite, sablage des parties en pierre pour rejointoiement et pulvérisation d'un anti-mousse sur le granit, échafaudage et lavage à haute pression de la croix et des quatre statues, traitement des zones corrodées et peinture trois couches avec décor bicolore à l'identique de l'existant ; puis, en dernier lieu, aménagement des espaces verts avec plantation d'une haie basse de chaque côté des piliers de l'entrée.
La durée des travaux est estimée à trois semaines, hors plantations qui, elles, se feront à l'automne. Le coût des travaux est évalué à environ 10 000 €, avec une subvention de 10 % du conseil départemental sur une partie, et un label de la Fondation du patrimoine.
« Une réception et une bénédiction seront organisées quand les travaux seront finis »,signale Thierry du Rivau.
Un partenariat a été établi avec la Fondation du patrimoine représenté par Pierre Beaupeux. Un projet d'association pour la protection des calvaires avec Maison paysannes, représentée par Mme Schnepf, est en cours.
Petit historique
Le calvaire a été érigé par le comte Paul Isaac de Bessay (1802-1888) et Nelly Gazeau de la Boissière (les lettres B et G sont inscrites sur les piliers du portail du calvaire). Paul Isaac de Bessay est ancien maire de Grosbreuil, c'est lui qui a restauré le château courant du XIXe siècle. « Le calvaire est un témoignage chrétien de la Rédemption, exprimé ici par la multitude des Sacré-Coeur sur la croix. Ce calvaire est constitué à la fois du monument, mais aussi de son parc », explique Thierry du Rivau. Ce calvaire a pour spécificité son aspect monumental, son parc, et aussi le fait qu'il soit encore privé.

06/07/2015

Le château en piteux état...

Le château de la Benatonniere, se trouve dans un état qui fait mal au cœur. Malgré les promesses, il n'a jamais été en aussi mauvais état depuis qu'il n'appartient plus à une famille mais à une société commerciale.

Le château a été remis en vente par la société actuellement propriétaire depuis plus d'un an maintenant ( http://grosbreuil.blogspot.fr/2014/05/la-benatonniere-remise-en-vente.html ) mais apparemment il ne trouve pas preneur... Il semble que les acquéreurs sont freinés avec l'accumulation du projet d'urbanisation lié au PLu, qui crée une externalité vraiment négative, et l'état du château lui-même. cf. : http://grosbreuil.blogspot.fr/2015/05/procedure-dappel-sur-le-plu-chateau.html

On trouve quelques photos sur un site de vente immobilière :


lien vers le site ici pour agrandir les photos
Alors qu'il avait été acheté  avec un intérieur impeccable  après avoir été restauré par la famille anglaise précédent propriétaire, on peut voir aujourd'hui dans quel état il se trouve : plafonds percés, murs sinistrés, parquets tout tachés...

Seul le bel escalier semble avoir résisté au traitement...

On peut se poser la question : pourquoi acquérir une belle demeure historique si c'est pour faire subir un tel sort ?

20/05/2015

Procédure d'appel sur le PLU + château invendable

 
Voici, avec retard, un résumé des dernières nouvelles du PLU avec un extrait des infos de l'ASVB à ses membres  :

 (février-mars 2015)
"1-  Recours en annulation du PLU au tribunal administratif :  Après de nombreux échanges de répliques, amplifiés par l'avocat de la commune, le Tribunal a  rejeté nos requêtes en janvier ! La cour administrative s'est référée, entre autre, à un nouveau texte moins contraignant postérieur à notre requête , et a fait une analyse assez partiale sans trop de considération tant sur la forme que sur le fond. De même que durant l'enquête publique, la raison droite ne s’est donc pas trouvée,  mais sans doute,  d'autres logiques et d'autres pouvoirs semblent animer cette affaire. 

Après consultation de notre avocat, cette décision  lui parait parfaitement discutable dans la mesure où  la  même Cour Administrative d'Appel de Nantes a prononcé l'annulation d'autres PLU sur les mêmes fondements.

Pour notre part, nous assumons nos devoirs simplement en présentant les faits et nos projets au grand jour, dans le respect des personnes et des institutions qui doivent être au service du bien commun et de l'intérêt public. Sans aucune naïveté sur les postures ni les enjeux personnels de certains acteurs du dossier, nous continuerons simplement à défendre sereinement le patrimoine et des projets cohérents conformes à l'intérêt public . L'association  a donc fait appel de cette décision de justice,

Cela repousse donc, comme nous l'avions prévenu, les projets de la commune, qui rappelons-le de nouveau, pourraient être réalisables si se trouvait un esprit de concertation puisque des terrains adaptés ont été proposés et que certains projets pourraient aboutir (une modification du PLU peut se faire sans entraîner son rejet total)
2-      Patrimoine local : 
 Nous avons reçu une réponse du nouveau maire, en date du 12/01/15,  à notre courrier demandant la préservation des vitraux après l'émotion causée par leur vandalisme. Le maire nous assure de son intérêt pour ce patrimoine et que l'étude est en cours pour protéger notamment le vitrail de St Louis, avec un système adapté .Nous accueillons bien sûr cette réponse avec plaisir .
3-      Vente de la Bénatonnière : Le château remis en vente, ( sans surprise, puisque nous l'avions prévu)l'an dernier (rappel ici) n’a toujours pas trouvé acquéreur. De par son engagement reconnu pour sa défense, l'ASVB est régulièrement contactée par des acquéreurs potentiels qui viennent se renseigner. Comme nous le rappelions durant l’enquête publique, il existe de vrais passionnés des traditions et des vieilles pierres qui cherchent à acquérir ce genre de domaine pour l’entretenir et le préserver des destructions et spéculations purement mercantiles. Et encore comme nous l'avions pensé,  maigre satisfaction, hélas! les acquéreurs soucieux du patrimoine sont arrêtés dans leur  recherche en découvrant les desseins de la municipalité avec le PLU et l'incohérence de tels projets incompatibles sur un même site (stade de foot, construction de salles polyvalentes et vieille demeure historique).

Nous en sommes au 3° contact qui renonce à son achat après avoir découvert le projet d’infrastructures urbaines et de loisirs incompatibles avec la protection de l'environnement dans la vallée du château. Aucune  étude d'impact économique n'a été faite !
Plus de réflexion et de sensibilité auraient été souhaitables devant de telle volonté de changement.
Nous ne rappellerons ici qu’un exemple de ce manque de sensibilité et de réflexion, l’implantation récente  d’une antenne-relais dans l’axe du château : ceci n'a pas choqué les édiles municipales mais cela saute en revanche immédiatement aux yeux de tout acquéreur potentiel, qui la découvre en pleine perspective de la terrasse du château , de quoi être offusqué et inquiet sur l'avenir.
En attendant, le château reste en vente par la société commerciale et il se dégrade tristement et terriblement, en dépit des vaines "promesses."
La nouvelle municipalité, continue malgré tout , ses projets en phase d'études . Nous savons que la réglementation les oblige à faire intervenir plusieurs bureaux d'étude (paysagiste, architecte, géomètre, hydrologue etc.)
Leur argument pour minimiser l'impact visuel est de se référer au rideaux d'arbres feuillus existant. Faudra -t-il rappeler que les feuilles tombent en hiver et que l'aménité environnementale concerne également le bruit et l'éclairage nocturne ?



Le sens esthétique à Grosbreuil : le pylône en face du château  (à l'arrière-plan sur la gauche)
Sur le sens esthétique vu par les élus locaux et la CAUE, nous pouvons ajouter l'édification récente du "blockhaus", enfin de la nouvelle médiathèque, achevant de défigurer la place de l'église avec des bâtiments aux architectures disparates . Et ceci toujours aux frais du contribuables bien sûr... 

Derrière l'église : l'eglise est cernée !