19/05/2021

L'ASVB réagit à l'audience au Tribunal de Nantes du 15/04/2020 dans la procédure contre la DUP (déclaration d'utilité publique)

Communiqué  

L'ASVB était un des requérants dans la procédure contre la DUP dont l'audience en 1° instance s'est déroulé au Tribunal de Nantes jeudi 15 avril 2021.


Notre association s'est fait lanceur d'alerte dès les premiers éléments inquiétants de la démarche municipale en 2011 mais elle n'est pas la seule à avoir mis en garde : une douzaine d'autres associations et organismes reconnus ont exprimé leur critique lors des enquêtes publiques, voire même leur avis défavorable comme la Chambre d'agriculture.


On souhaite bien sûr tous disposer d'équipement adéquats et proportionnés, mais il est impensable d'y mener la collectivité sans étude notamment environnementale. Quand on projette d'urbaniser près de 4 ha pour 4 millions d'euros d'argent public en expropriant 4 propriétaires, dans le site le plus emblématique de la commune, c'est quand même la moindre des choses d'avoir un dossier complet. Avec la fusion des clubs de Grosbreuil et du Girouard, on peut quand même légitimement se demander ce que le nouveau club de foot ferait avec un 4° terrain, l'entretien de ces 4 terrains restant bien sûr à la charge collective. La demande initiale officielle du club de foot lors de l'enquête publique était d'avoir un terrain d'entrainement mieux adapté. On est loin des demandes initiales.


Honnêtement, cela a-t-il du sens de prévoir une route en cul-de-sac avec un parking de 250 places, qui nécessiterait finalement (comme nous l'avions d'ailleurs prévu) la construction d'un giratoire pour limiter les dangers que le projet était initialement censé résoudre ?

Concernant les propriétaires, un seul des 4 concernés a été contacté par la commune sur ce projet sur leur terrain... et cela date de  2011... Avec un tel manque de dialogue, on ne risquait pas d'aboutir à une entente.


Quant à l'ASVB dont le projet de chemin à thème a été tué dans l'œuf par la commune, elle n'a jamais été consultée comme si nous n'existions pas, et la mairie avait purement et simplement refusé de transmettre au commissaire enquêteur et à la population notre projet d'ouverture de la vallée de la Bénatonnière.

Autrement dit, les élus ont décidé de passer en force et sans dialogue, refusant aussi l'offre de concertation formulée par notre avocat. La politique communale nous a acculés à la voie judiciaire. Avec du dialogue et toutes les propositions qui ont été tranmises à la commune, il y a longtemps que Grosbreuil pourrait avoir des terrains adaptés pour les foot-ballers, un aménagement pour l'accès des écoles, un chemin à thème à la Bénatonnière conforme au tourisme vert, etc.