11/01/2024

Des élus endettent la commune pour 15 ans pour un parking de 100 places en rase campagne.

L'ASVB informe :

Les travaux dans la vallée de la Bénatonnière ont commencé en trombe fin octobre et puis se sont arrêtés aussi vite. 

On peut penser que c'est en raison des conditions de météo très pluvieuse.





Cet arrêt a également permis à la commune de régler un petit détail... 

Le projet a débuté avant d'avoir bouclé le plan de financement ! Incroyable mais vrai !

Il faut dire que ce projet incohérent a été conçu sans aucune étude économique ni aucune étude environnementale...

Mettre la charrue avant les bœufs, c'est la politique à l'envers habituelle.

 

Encore une fois, l’ASVB avait raison. Le PV de séance du Conseil municipal du 4 décembre laisse apparaître, sans grand détail, ce que nous annoncions : rien que la première phase du chantier va coûter au minimum 1,4 million d'euros d'argent public, avec la TVA et 231 000 euros d'intérêts d'emprunt, mais... sans compter les frais d'acquisition des terrains ni les frais de procédure. En effet, la Commune n'ayant pas d'autofinancement pour ce projet qu'elle prépare pourtant depuis plus de 10 ans, elle a dû recourir à un gros emprunt de 700 000 euros qui vient d'être signé... après le début des travaux...

Par ailleurs, les diverses subventions publiques ne semblent pas encore avoir été notifiées à la Commune. Or, des travaux ne peuvent pas être subventionnés s’ls ont débuté avant la notification de la subvention publique. La commune court donc le risque ne pas être en droit de percevoir ces subventions !

 


Une dizaine d'élus plongent donc durablement la Commune dans un emprunt de 15 ans au taux particulièrement élevé de 4,33%, et tout ceci seulement pour une route et un vaste parking en rase campagne...

 

Tel est le prix de l'obstination et de l'absence totale de dialogue qui aurait permis de trouver plus rapidement des solutions bien plus avantageuses. 

On ne pourra pas dire que les grosbreuillois, qui voient leur taxe augmenter, ne savent pas à quoi servent leurs impôts...

  

La commune est désormais plombée par ce projet aberrant. Pour la suite du projet, jusqu'où le Conseil municipal endettera-t-il la commune avec des investissements n’apportant rien au développement de Grosbreuil, tout en augmentant ses ccharges de fonctionnement ?


10/01/2024

La commune débute les travaux avant d'avoir bouclé le financement...

 article Ouest France du 15/12/2023 

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Grosbreuil. Travaux zone de loisirs : le contrat de prêt bancaire signé

Un coût d’aménagement qui est à hauteur de 964 994 € HT, une maîtrise d’œuvre de 28 200 € HT, pour un coût total de 993 194 € HT, avec une subvention de l’État de 289 498 €, un fonds de soutien du Département de 22 264 €, et un fond de concours Vendée Grand Littoral de 100 000 € et un autofinancement communal de 581 431 €.


Le recours à l’emprunt est de 700 000 € prenant en compte les marges d’inflation et les dépenses imprévues liées au projet.


 Il est difficile de prendre une décision importante de ce type sans avoir la vision globale des projets financiers pluriannuels de la commune , indique une élue de l’opposition.


    Après consultation auprès de deux organismes bancaires et après délibération avec 12 pour et 3 contre, le conseil décide de signer le contrat de prêt auprès du Crédit agricole dans les décisions suivantes : montant, 700 000 € ; durée, 15 ans (180 mois) ; échéances mensuelles au taux de 4,33 % avec un amortissement constant ; échéance maximum de 6 414 €, échéance minimum de 3 903 €, intérêt de 231 113 € et frais de dossier de 700 €.




    02/01/2024

    Le projet risqué pour résoudre un problème de sécurité imaginaire

     article Ouest France du 24/11/2023

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    Zone de loisirs à Grosbreuil : les travaux ont commencé, les opposants toujours mobilisés

    Les travaux pour le projet de la zone de loisirs à Grosbreuil ont commencé par une première phase, qui comprend la création des 100 places de parking, derrière l’école publique La Rivières aux Enfants. L’Association de Sauvegarde de la vallée de la Bénatonnière (ASVB), opposée depuis toujours au projet, s’inquiète de la dette future.


    Le chantier, derrière l’école publique de la Rivière aux Enfants, fait polémique auprès de l’association de sauvegarde de la vallée de la Bénatonnière. | OUEST-FRANCE


    Les travaux pour le projet de la zone de loisirs, derrière l’école publique La Rivière aux Enfants, ont commencé. Cette première phase comprend la création d’un parking de 100 places.


    Au-delà de la sécurité des enfants qui fréquent régulièrement les transports scolaires et du cadre de vie des habitants, l’Association de sauvegarde de la vallée de la Bénatonnière (ASVB), opposée depuis toujours au projet, continue de s’insurger sur la politique menée et s’inquiète de la dette future. Selon Thierry Duriau, secrétaire de l’association : « Il n’y a strictement aucun problème de sécurité des enfants dans la rue de la Rivière, ni depuis douze ans et encore moins depuis les aménagements de la route. Constaté par huissier, il y a des difficultés d’accès et un peu d’embouteillages cinq à dix minutes par jour, comme dans toutes les écoles de France. Mais de là à créer autant de places de parking que d’écoliers… »


    Pas de projet, sans autorisation


    Du côté de la mairie, ce n’est pas le même son de cloche. Marc Hillairet rappelle que le projet initial de la zone de loisirs visait en priorité à sécuriser l’école et la zone de transports scolaires jugés inadaptés. « Les travaux et le plan de financement ont été délibérés en conseil municipal, continue le maire, Marc Hillairet. Les travaux n’ont pu commencer qu’avec les autorisations, sans cela la commune n’aurait pas bénéficié des subventions prévues ». 

    Avec l’accord pour le fonds de concours, de la DTR (Dotation d’équipement des territoires ruraux). Le coût global s’élève à 1 278 795 €, avec un autofinancement de 476 844 € pour ce projet.