06/10/2015

Un rucher dans la vallée de la Bénatonnière

Une bonne initiative dans un lieu approprié !

Lu dans le Ouest France du 21/07/15


Installation d'un rucher bio au domaine de la Bénatonnière

  • Thierry du Rivau (à gauche) et l'apiculteur François Foucaud (à droite) visitent  le rucher sur le domaine de la Bénatonnière.
    Thierry du Rivau (à gauche) et l'apiculteur François Foucaud (à droite) visitent le rucher sur le domaine de la Bénatonnière. | 

Le domaine de la Bénatonnière accueille François Foucaud, de La Ferrière, un apiculteur professionnel spécialisé dans le bio. « Il y avait déjà un apiculteur amateur depuis plusieurs années, mais c'est la première année que le domaine s'ouvre à un apiculteur professionnel. Nous l'avons connu par l'intermédiaire d'un membre de l'ASVB (Association de sauvegarde de la vallée de la Bénatonnière) chez qui il est également implanté », déclare Thierry du Rivau qui ajoute : « Cette installation d'un apiculteur Bio témoigne de la qualité et encourage les efforts pour la préservation de la faune et flore du domaine. »
Le domaine la Bénatonnière convenait fort bien car il est composé d'endroits sauvages, de haies, de bois et de prairies où poussent naturellement des plantes mellifères. Sur ces parcelles non exploitées qui restent sur pied, la chasse est interdite. Le rucher, qui comporte une douzaine de ruches, a été installé mi-juin. Ce projet a été particulièrement suivi par Thierry (secrétaire ASVB), lui-même diplômé de la Société centrale d'apiculture, avec l'aide des chasseurs de la Bénatonnière qui ont accepté d'ensemencer une culture à gibier qui soit également mellifère.
« Il fallait juste y penser et faire en sorte que les passionnés de la nature apprennent à se connaître et travaillent de concert. Chacun y est gagnant », assure Thierry. La Fédération de la chasse de Vendée a, en effet, intégré dans son catalogue de semences de culture à gibier des mélanges adaptés pour les insectes pollinisateurs. Apiculteur, propriétaire et chasseurs sont en bonne entente. Les ambitions, dans les deux ans qui viennent, sont de doubler l'implantation (actuellement d'une superficie d'à peine 2 ha), un doublement de ruches, et un doublement de culture mellifère (trèfle blanc, sainfoin, phacélie, sarrasin).