02/01/2024

Le projet risqué pour résoudre un problème de sécurité imaginaire

 article Ouest France du 24/11/2023

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Zone de loisirs à Grosbreuil : les travaux ont commencé, les opposants toujours mobilisés

Les travaux pour le projet de la zone de loisirs à Grosbreuil ont commencé par une première phase, qui comprend la création des 100 places de parking, derrière l’école publique La Rivières aux Enfants. L’Association de Sauvegarde de la vallée de la Bénatonnière (ASVB), opposée depuis toujours au projet, s’inquiète de la dette future.


Le chantier, derrière l’école publique de la Rivière aux Enfants, fait polémique auprès de l’association de sauvegarde de la vallée de la Bénatonnière. | OUEST-FRANCE


Les travaux pour le projet de la zone de loisirs, derrière l’école publique La Rivière aux Enfants, ont commencé. Cette première phase comprend la création d’un parking de 100 places.


Au-delà de la sécurité des enfants qui fréquent régulièrement les transports scolaires et du cadre de vie des habitants, l’Association de sauvegarde de la vallée de la Bénatonnière (ASVB), opposée depuis toujours au projet, continue de s’insurger sur la politique menée et s’inquiète de la dette future. Selon Thierry Duriau, secrétaire de l’association : « Il n’y a strictement aucun problème de sécurité des enfants dans la rue de la Rivière, ni depuis douze ans et encore moins depuis les aménagements de la route. Constaté par huissier, il y a des difficultés d’accès et un peu d’embouteillages cinq à dix minutes par jour, comme dans toutes les écoles de France. Mais de là à créer autant de places de parking que d’écoliers… »


Pas de projet, sans autorisation


Du côté de la mairie, ce n’est pas le même son de cloche. Marc Hillairet rappelle que le projet initial de la zone de loisirs visait en priorité à sécuriser l’école et la zone de transports scolaires jugés inadaptés. « Les travaux et le plan de financement ont été délibérés en conseil municipal, continue le maire, Marc Hillairet. Les travaux n’ont pu commencer qu’avec les autorisations, sans cela la commune n’aurait pas bénéficié des subventions prévues ». 

Avec l’accord pour le fonds de concours, de la DTR (Dotation d’équipement des territoires ruraux). Le coût global s’élève à 1 278 795 €, avec un autofinancement de 476 844 € pour ce projet.