04/02/2018

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source : Ouest France

Un point sur la plate-forme de compostage

  • L'association Compostons ensemble à Grosbreuil, un groupe de bénévoles actifs et solidaires.
    L'association Compostons ensemble à Grosbreuil, un groupe de bénévoles actifs et solidaires. | 
L'association Compostons ensemble s'est réunie pour faire le point sur le fonctionnement de la plate-forme de compostage et envisager les animations à venir.
Alors que le criblage de compost est prévu les 2 et 3 mars, la journée échange de plants se déroulera samedi 28 avril, à partir de 10 h. « Comme tous les ans, nous pourrons amener nos plants de légumes, fruits et fleurs pour les partager et les échanger. Cette année, nous proposons également un échange de graines. »
Multiplier les variétés
Comme l'an dernier, il sera possible de choisir une ou deux variétés de plants à produire en plus grand nombre et l'indiquer sur le tableau à la plateforme. « Nous pourrons ainsi multiplier les variétés produites avec, pourquoi pas, quelques variétés plus insolites. Cela a permis, l'an dernier, d'avoir un grand nombre et une plus grande richesse de plants à échanger », indique le président, Philippe Guilloteau.
La toiture de la cabane va être réparée à la suite des tempêtes successives. Une boîte à livres va être installée pour un partage et un échange d'ouvrages autour de la botanique et du jardinage biologique.
Le jardin pédagogique fonctionne très bien avec notamment l'implication de bénévoles au côté de l'enseignante de maternelle de l'école publique, Corinne Galibert. Les applications pédagogiques sont multiples (connaissance du sol, du jardinage, créations artistiques, cuisine).
Vendredi 2 février, conférence intitulée Famille presque zéro déchet, au lycée Nature, à La Roche-sur-Yon, à 20 h 30. Participation libre.
Samedi 3 février, en collaboration avec les Jardins de Corinne : journée plessage (taille des haies) ou comment apprendre à tresser une haie d'arbres et arbustes (barrière naturelle et décorative).

01/02/2018

Nouveaux recours contre le projet d'urbanisation

Psychose et volonté de "conquête de l'ouest" à Grosbreuil...

Extraits de la dernière lettre de l'ASVB :

Chère Madame, cher Monsieur,
Nos vœux :
Après une année encore bien remplie pour l'ASVB, nous sommes heureux de vous adresser nos meilleurs voeux pour 2018 !

Qu’en 2018 nous continuions ensemble à agir pour l’ouverture de la sensibilité aux atouts de notre patrimoine. Puisse 2018 être l’année de l’écoute et du respect des apports de chacun pour faire connaître, comprendre et aimer notre environnement.

Nous souhaitons donc continuer ensemble, avec votre soutien à tous, à faire des animations et à traiter de sujets  du patrimoine à notre portée, en Vendée et à Grosbreuil, en réunissant et en donnant de la représentativité aux nombreux experts et acteurs dans ces domaines, qui agissent discrètement et souvent dans l'ombre et sans tapage.

 Ce patrimoine peut réunir les générations, à travers les âges ou l'ancienneté dans nos communes rurales avec beaucoup de nouveaux arrivants. Cette ouverture donne de la hauteur et porte vers un bien libérateur de querelles "de Clochemerle" lourdes de vieilles rancœurs, mesquineries et aigreurs sans intérêt. Ne donnons pas raison à ceux qui les colportent.

 Même si notre projet de chemin thématique est en panne du fait de l'incertitude actuelle sur l'avenir de la commune, nous continuerons d'ouvrir chaque année le chemin de la Bénatonnière.

Nous continuerons aussi de travailler à la sensibilisation sur le patrimoine.
En 2017 nous avons réalisé une belle exposition sur les parcs et jardins de Choulot (lien), comme celui de la Bénatonnière.

Cela fut réellement très instructif et l'ASVB a enregistré un pic d'adhésions à cette occasion.

Le déroulement de l’enquête publique :
L'année 2017 s'est terminée par une enquête publique sur le projet d’urbanisation de la commune.

Malgré les embûches, nous avons réussi à pallier certaines déficiences d’information par la municipalité et avons pris notre part à l’enquête par une analyse sérieuse.


Retour et synthèse des observations publiques :

L’enquête a permis de recueillir diverses observations du public que nous ne pouvons pas toutes détailler ici.

 En synthèse des arguments majeurs, la municipalité actuelle s’attache à ce projet pour « se développer à l’ouest » et pour « mutualiser des parkings » et "résoudre d'urgents problèmes de sécurité".

Pour notre part, nous montrons et démontrons que le choix de l’implantation du projet est très inadapté alors qu’il y a de multiples autres solutions. Notre point de vue a été rejoint par un nombre croissant de sympathisants qui ont signé notre argumentaire.

Plusieurs autres associations ou particuliers ont également critiqué, sans passer par l'ASVB, le caractère d’utilité publique du projet communal, avec des arguments et des questions intéressantes.

Plus particulièrement, les parents d’élèves, usagers de salles polyvalentes ou du terrain de foot ont exprimé des désirs pressants d’amélioration des infrastructures publiques et un meilleur accès à l’école publique.

Au final, il y a donc un décalage entre les motivations de la municipalité surtout focalisée sur une volonté d'expansion dans une zone précise, à l'ouest, qui se justifierait par un besoin de mutualiser des parkings dont on n'aurait pas besoin si on ne créait pas ladite urbanisation dans cette même zone (raisonnement bizarre). Héritage de la municipalité précédente, la municipalité actuelle semble emportée, comme un train qu'on ne sait pars arrêter, pour continuer un projet imposant et long à mettre en oeuvre.

Il y a donc un décalage car la population n’exprime pas d’exigence quant au choix du lieu d’un terrain de foot. La municipalité veut à tout prix "s'étendre vers l'ouest"' alors que pas un foot balleur n’a pris sa boussole pour imposer l’ouest, l’est le sud ou le nord… La population n’exige pas non plus un parking de 250 places pour desservir l’école... (soit nettement plus de places que d'élèves...)

Enfin, plusieurs s’interrogent légitimement sur la dépense somptuaire d’un projet déjà annoncé à 3,5 millions d’euros pour une commune de... 2100 habitants.

  
Nous retenons également qu’il y a eu plusieurs incompréhensions sur le sens d’une enquête publique, faute d'information de la municipalité. En effet, il y a eu une pétition « pour ou contre » le projet communal, ce qui est un hors-sujet inopérant car une enquête publique n’est pas un référendum mais une démarche pour recueillir des arguments. Le fait de vouloir ceci ou cela n'est pas le sujet, il faut étudier, démontrer, justifier sur le sujet mis à l'étude.

Malgré tout, il en ressort une expression de besoin et de sentiment assez clairs de la part de nombreuses personnes, et cette expression, à condition qu’elle soit formulée courtoisement, est non seulement respectable mais digne d’intérêt.

L’ASVB s’associe à ces expressions de besoins car nous sommes nous aussi favorables à la sécurité des enfants, à l’accès à des infrastructures sociales et culturelles, et nous sommes sensibles à la pratique d’une activité sportive pour les jeunes… ou les moins jeunes.


Ces observations expriment souvent une « urgence ». Cette expression de besoin grandit et traduit souvent surtout une impatience. Nous nous y sommes associés il y a déjà cinq années, en soutenant des propositions adressé à la municipalité pour des terrains adaptés, par des propriétaires membres de notre association. Pourtant depuis cinq années, les élus successifs ont ignoré tous nos projets et propositions allant jusqu'à dédaigner répondre à leurs concitoyens, préférant ainsi le bras de fer et le pouvoir à la collaboration et au dialogue. Au final tout le monde pâtit de cette attitude peu civique.

Nous ne comprenons pas ce qu’attend la commune pour répondre d’une part à l’expression de besoin et d'autre part aux propositions de la population pour faire avancer les choses.

Nous voudrions enfin revenir sur un point important plusieurs fois mis en avant : "l'urgence de sécurité des enfants aux abords de l'école". Nous sommes tous en droit d'exiger une réaction de la municipalité sur ce sujet. Soit le problème est avéré et il est de la responsabilité de la commune de prendre des mesures immédiates et adaptées pour assurer et rassurer. Soit cette expression est infondée, ce qui explique qu'en cinq ans il n'y a pas eu de mesures, et la commune ne peut laisser s'installer une psychose à Grosbreuil.

Les foot balleurs ont des difficultés pour leur terrain actuel et cela devient lassant. Qu’attend la commune pour apporter une réponse et solution ? Que fait-elle sur les terrains actuels ? Les délaisse-t-elle pour empirer ? Pourquoi a-t-elle refusé toutes les propositions plutôt que de camper sur des choix qui semblent être animé par un goût du conflit ?

La commune est toujours fasciné par sa volonté de « conquête de l’ouest ».

A ces sujet, nous rappelons ce qui se voit comme le nez au mileu du visage : il y a un terrain non bâti et soumis à un droit de préemption communal juste en face de l'école. Le terrain de foot actuel peut d'ores et déjà être amélioré. Ces deux évidences n'excluent pas l'étude en parallèle du développement d'autres zones.

L’arrêté préfectoral :

Cette nouvelle enquête publique a conclu à l’utilité publique du projet communal et a hélas ainsi confirmé la règle et les statistiques du rôle d'une enquête publique : un passage obligé et un jeu de dupes.

Peu après, un arrêté préfectoral a abouti à la déclaration d’utilité publique du projet communal, engendrant par conséquent l’ouverture d’un processus d’expropriation.

Naturellement les arguments critiques ou les interrogations sur le projet communal ont été retournés d’un revers de main tandis que les arguments, ou pétitions de principe, favorables au projet communal ont été retenus comme de grande valeur… Ce genre d’enquête est hélas souvent utilisé comme un exutoire, faire semblant d'écouter et au final légitimation des projets communaux.

Toutefois, il est notable que le rapport du commissaire enquêteur a été nettement moins caricatural, plus raisonnable et modéré que le rapport de l’enquête publique lors du PLU.

Nous avons également été surpris car, hormis quelques remarques empreintes de mépris et d'aigreurs  (émanant surtout de quelques anciens élus défendant mordicus le projet somptuaire qu'ils ont initié), les observations de la population ont souvent été mesurées. En témoigne par exemple ces diverses mentions « sauf pour le terrain de foot » rajoutées à la main dans une pétition de parents d’élèves exprimant ainsi qu’elles attendaient une réponse rapide aux difficultés d’accès à l’école mais ne soutenaient pas le projet de terrain de foot.

Nous sommes naturellement bien conscients que le rapport du commissaire enquêteur aurait tout aussi bien pu conclure avec le même ton dans un sens totalement opposé… Enfin, nous savons que le vent tourne et peut même tourner rapidement (la commune piétine et s’isole) et que les étapes intermédiaires ne valent guère : c’est la décision finale qui comptera.

Le recours de l’ASVB :

Ainsi, après mûres réflexions, l’ASVB a décidé de ne pas abandonner le bon sens, de maintenir ses propositions et de déposer un recours contre cet arrêté.

Il aurait été bien préférable de travailler en bonne entente avec la commune, mais pour qu'il y ait dialogue il faut deux interlocuteurs consentants...

Ce refus obstiné du dialogue a déjà abouti à ce que d’autres rêves mirobolants et irréalisables partent en fumée : le formidable projet d’hôtellerie de luxe pour le château de la Bénatonnière par une riche société a été un échec total. L’ASVB n’avait pourtant pas ménagé sa peine pour alerter et mettre en garde ! Mais la fascination du luxe et les promesses commerciales faciles ont supplantés toutes les alertes et l'expérience humaine. Révisez Pierrette et le pot au lait : lien

En s’agrippant à un hypothétique projet de somptueux terrain de foot, les élus font prendre un risque pour la commune.

Conseils et soutiens aux propriétaires menacés:

Les propriétaires et riverains concernés par le projet sont actuellement sous une menace à court terme d’expropriation et de nuisances si elles n’agissent pas et ne se manifestent pas. Conformément à notre finalité d’aide et de conseils aux propriétaires et riverains de la vallée de la Bénatonnière, elles peuvent nous contacter rapidement.

Nous sommes à leur écoute, dans la mesure de nos moyens, pour agir pour la défense de leurs intérêts environnementaux et patrimoniaux lorsque ils vont dans le sens de la préservation de la vallée de la Bénatonnière et de notre projet associatif.

Quant à ceux qui seraient découragés, nous rappelons que les associations offrent un certain contre-pouvoir utile à tout projet lorsqu’il est constructif.

Or nous posons de vraies questions et des problèmes réels qui forcent à l’étude, à la réflexion. Le projet initial de la commune était de 8 ha de terres agricoles. Grâce à toute notre énergie, il est descendu à 3,5 hectares. Concernant le respect de l’environnement et du patrimoine, le compte n’y est pas. Cela serait pire sans nos activités.

Alors, persévérons !

Le combat des édiles : quel sens ?

Suite à l'enquête publique : le commissaire enquêteur a donné un avis favorable à la déclaration d'utilité publique et le préfet a signé un arrêté dans ce sens.

Au-delà de ses décisions de bureaux, lié à un système administratif rouleau-compresseur, sur place c'est :
  • Un projet d'urbanisation initié dans une lutte pour "refaire le passé" sur fond convoitise et vieilles rancœurs.
  • Une posture de renfermement régulièrement méprisante qui empêche d'écouter mais où le jugement supplante le raisonnement.
  • Une utilisation du pouvoir pour imposer ses projets sans oser se remettre en question en écoutant les projets des acteurs locaux.
Comment arriver à quoi que ce soit de positif dans l'autoritarisme ?

Qui aura le courage de dire stop à ces façons de faire ?