29/08/2015

Quelques articles dans la presse sur la restauration du calvaire de la Bénatonnière

Article du Ouest France du 27/08/15






Le calvaire de la Bénatonnière a repris ses airs d'antan


Elle a eu lieu le vendredi 21 août, le matin, suite à la restauration orchestrée par l'ASVB, le conseil départemental et la Fondation du patrimoine.
Restauration nécessaire
Ce calvaire a la particularité d'être resté une propriété privée, dans la même famille, depuis qu'il a été érigé. Ce monument comprend un grand crucifix constellé de Sacré-coeurs, une statue à chaque angle, le tout reposant sur un parvis en granit entouré de grilles en fer forgé. L'enclos est composé d'un parc arboré, avec un plan d'eau.
Les piliers en pierre, à l'entrée de l'enclos, sont gravés des lettres B et G, qui renvoient aux familles qui ont construit ce calvaire, à savoir le comte Paul-Isaac de Bessay, ancien maire de Grosbreuil, et son épouse, Nelly Gazeau de la Boissière, châtelains de la Bénatonnière, au XIXe siècle.
Pour entretenir ce calvaire, qui a longtemps été utilisé pour des cérémonies religieuses, des bénévoles se sont beaucoup impliqués. Mais une grande restauration de l'ensemble devenait nécessaire. Le temps des travaux s'est étalé sur un mois et demi, sans compter la longue préparation du dossier.
« Nous souhaitons que ce monument ne soit pas seulement un symbole pour nos aînés, qui se souviennent des belles processions paroissiales depuis ce calvaire, mais un lien vivant pour nos générations actuelles », ont déclaré les propriétaires.
La déléguée de Vendée des Maisons paysannes de France en a profité pour présenter son projet d'inventaire des croix et calvaires, entre autres, du département. Ce qui pourrait, dans un deuxième temps, entraîner leur protection.

Article du Journal des Sables du 26/08/15