04/02/2013

lettre aux conseillers municipaux


Pour bien expliquer la contradiction entre
  • les intentions et l'engagement de la lettre du maire au Commissaire enquêteur d'une part 
  • et d'autre part ce que prévoit le PLU, 
nous reprenons ci-dessous un passage d'une lettre écrite au maire.

Cette lettre du 17/01/13 est écrite par Mme du Rivau et a été adressée à tous les conseillers municipaux, avec copie au maire.
Cette lettre manifeste la contradiction et donc les points qui doivent disparaître pour être cohérent.


"... En tout état de cause, afin d’être cohérent avec les engagements du Maire où il dit dans sa lettre : « nous avons bien conscience que l’économique ne doit pas détruire le patrimoine architectural et paysager : c’est pour cela que nous avons voulu élaborer des orientations d’aménagement pour que ce cadre ne soit pas dénaturé »

Il est donc logique et nécessaire de supprimer de la notice explicative (zone AUt et Nt, pièces N° 4 et N°5 du PLU) les conditions  qui sont en totale contradiction avec ce qui est annoncé.


 Soit, ce qui est écrit :  
« Les nouveaux bâtiments ne devront pas dépasser en hauteur le niveau des bâtiments patrimoniaux que sont le château et la boulangerie. » et  plus loin : « possibilités d’extension : une extension du château vers l’Est est admise sous réserve de respecter les éléments suivants : Modification de l’aspect des façades du château interdite, pas d’exhaussement des volumes bâtis au delà du niveau actuel de la terrasse, le  point de référence  est le point le plus haut de la terrasse au niveau de la balustrade, aménagement des caves, mais également extension de celles-ci vers le nord et le sud etc. etc. » Et dans le règlement pièce N° 5  pour la zone AUt : «  sont admises les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif » est d’ailleurs précisé l’ aspect extérieur des constructions et aménagement de leurs abords par exemple : « toitures réalisées en ardoises et toitures terrasses autorisées »  plus loin « Occupations et utilisations du sol admises, les extensions des constructions et installations existantes sous réserve de la bonne intégration architecturale et paysagère. » et encore plus loin :   hauteur maximal des constructions « les constructions nouvelles, disjointes ou non des constructions existantes, n’excéderont pas R+1 +comble. »

Pour la zone Nt (parc du château) il est précisé « que sont autorisés les aménagements et équipements légers de loisirs et de détente » « les constructions annexes et techniques, sous réserve que leur emprise au sol n’excède pas 50m2. »  Il n’y a pas de limite au nombre de ces constructions.  

Il est bien évident, que je ne m’oppose pas à une restauration du château, de son parc et de ses dépendances, au contraire,  mais dans le respect des bâtiments existants pour le faire revivre. Ouvrir la possibilité de les rendre urbanisables pour la construction, quelle qu’elle soit, est une aberration dans la mesure où au contraire l’on devrait en renforcer sa protection en tenant compte des réalités exposées.

Je ne comprendrai jamais, pourquoi vouloir faire plaisir aux ambitions d’une société commerciale au détriment du droit privé et de ce qui existe depuis plusieurs générations, ce qui fait l’admiration de beaucoup, pour un intérêt général basé sur des promesses sans aucune garantie contractuelle (tant sur l’emploi que sur le plan économique)."

En d'autres termes, Mme du Rivau, dépositaire morale du domaine de la Bénatonnière de par sa famille qui en a été le bâtisseur, continue à défendre ce site en rappelant : 
le château et son parc doivent être respectés et préservés en raison du caractère culturel, patrimonial et environnemental. Tout ne doit pas ployer devant le lucre.