La commune a limité au minimum légal l'enquête publique en cours à propos de son projet communal d'urbanisation dans la vallée de la Bénatonnière.



Que craint-elle ? Qu'a-t-elle à cacher ?



Nous n'avons été autorisé à prendre connaissance du contenu complet du dossier qu'à l'ouverture de l'enquête
 publique, jeudi dernier 21 septembre, et nous avons fait le travail de la commune en le présentant à la presse et
 au public lors de notre réunion d'information organisée en urgence samedi dernier.


Ce projet est actuellement chiffré officiellement à 3,55 millions d'euros. Il sera largement dépassé puisque, officiellement, toutes les infrastructures ne sont pas encore chiffrées.

Il prévoit l'implantation d'infrastructures publiques toutes en doublon à Grosbreuil.

Il n'est accompagné d'aucune analyse sur la mise aux normes des infrastructures existantes (salles, terrain de sport)
.



Pire, il accentuera les problèmes qu'il est censé résoudre :

l'accès à l'école publique se ferait désormais par une route, à créer, contrainte à être en cul-de-sac, dans
 la vallée  de la Bénatonnière. 

Voitures, vélos ou à pied : tout le monde sera obligé d'emprunter la route des Sables déjà dangereuse et très
 passagère, et sans possibilité d'aménagement de trottoir de par son étroitesse. Cette route étant en cul-de-sac, le




problème se posera à l'aller et au retour.



La solution évidente, et bien moins onéreuse, est pourtant d'aménager le centre bourg pour mutualiser le stationnement
 pour les deux écoles et pour la garderie !



Le terrain de foot sera en plein vent dominant (vents d'ouest), ce qui n'est pas le mieux pour le jeu et amènera des nuisances


sonores pour tout le bourg.



Pourtant, des solutions plus pratiques et de meilleure qualité existent, pour un coût bien moindre qui plus est !



Par exemple : le coût prévu par la commune pour construire et viabiliser ce 2° terrain de foot est de 1,6 millions d'euros.

Or nous avons mené l'étude en démontrant, cadastre à l'appui, que l'on peut mettre le terrain actuel aux normes FIFA de


compétition et même le doter d'un revêtement synthétique (meilleure qualité, moins d'entretien, permet une plus grande rotation de jeu) pour 0,35 millions d'euros seulement, et en dédommageant généreusement les quelques dizaines de mètres carrés à acquérir pour son extension.



Mais le plus inacceptable pour l'ASVB est le choix de l'implantation de ces infrastructures en doublon : alors que la commune possède
 elle-même 95 hectares de terrains non bâtis, qu'elle s'était engagé dans le PADD pour le tourisme vert, et que des propriétaires proposent 
d'autres terrains plus pratiques pour le terrain de foot, la commune a refusé tout dialogue et rejette toute solution car elle veut absolument dénaturer la vallée de la Bénatonnière, à l'endroit-même où l'ASVB propose un projet de tourisme vert, d'ouverture du paysage qui profiterait à tous dans le respect de l'environnement.

Vidéo de la vallée où devrait s'implanter le projet communal : ici



A force de s'emmurer dans ses positons, de dissimuler ses projets à la population, quelques élus se sont coupés des gens
et du bon sens et ont abouti à un
 projet irréfléchi qu'elle cherche à imposer depuis 2013.



Le résultat : elle se fige dans ses positons, ne cherche aucune solution, et, vu le contexte, aucun projet, quel qu'il soit, ne risque de voir
 le jour avant longtemps.



L'ASVB, qui réunit des personnes expérimentées aux compétences différentes, avait déjà prévu que le projet grandiose d'hôtellerie
 du château de la Bénatonnière serait un échec faute d'étude réaliste : nous avons eu raison.



Nous prévoyons que le projet actuel sera un échec, surtout s'il se réalise d'ailleurs. En effet, le bon usage des deniers publics, l'environnement
 , les paysages de nos terroirs, les terres agricoles et boisées, notre patrimoine culturel sont des biens communs à préserver et promouvoir et non à dilapider !



L'ASVB réunit plusieurs propriétaires responsables qui orientent leur propriété au service du bien commun. Ils ne veulent pas céder aux
 sirènes de la cupidité en vendant leur terre à ce projet irréfléchi et inutilement coûteux pour tous. 

En revanche, ils se proposent de mettre gracieusement leur terrain à disposition du projet de chemin thématique porté, entre autres,
 par l'ASVB. Hélas, rien n'y fait : la commune avait refusé de joindre cette offre et ce projet au dossier d'enquête publique du PLU...



Le projet communal est en total contre-sens avec l'air du temps, et des lois (Grenelle 2)  qui visent à cesser les dépenses publiques a
 busives et à préserver au maximum la consommation de terres agricoles.




Il faut désormais arrêter de vivre dans l'ancien monde de la consommation mais chercher les solutions techniques économiques et plus respectueuses de l'environnement !



Avant qu'il ne soit trop tard, nous vous prions tous de bien vouloir intervenir avant la fin de l'enquête publique en manifestant votre opposition sur le choix du lieu de ce projet communal d'artificialisation de près de 4 hectares de terrains qui ont jusqu'en 2013 toujours été protégés.



Pour cela, nous vous demandons de bien vouloir, soit :


  • d'aller inscrire vos observations sur le registre à la mairie d'ici le 7 octobre (clôture de l'enquête)
  • écrire directement à M. le commissaire enquêteur, mairie de Grosbreuil, 85440 Grosbreuil : le courrier en recommandé doit parvenir AVANT le 7 octobre.
  • ​de nous retourner avant le 5 octobre la lettre type ci-jointe, que nous transmettrons pour vous (lien ici    )